Unexpected Crash

Unexpected Crash…
Premier post pour Owen Grey

« Ainsi pour la semaine prochaine, vous me ferez deux rouleaux de parchemins sur les sortilèges impardonnables »

Un brouhaha. Des voix qui s’élèvent. Du mouvement. Assise sur son bureau connaît cette agitation. La fin du cours. Dans quelques instants, ils seront tous dehors. Puis ensuite ils s’enfuiront vers d’autres cours. Gabrielle regarde la salle vide. Une élève s’approche. Cette dernière lui demande une explication sur le devoir. Gabrielle lui expose ce qu’elle attend, et l’élève s’en va. Un cours tout ce qu’il y a de plus banal. Gabrielle n’a pas cours après. Elle décide de poser toutes ses affaires dans son bureau. Après un regard furtif à la salle, elle se dirige vers ses affaires, prend la pile de livres qui jonche son bureau. Elle hésite à le faire en deux fois. Peut être vaudrait-il mieux prendre son temps ? Cependant, l’idée de redescendre les nombreuses marches la calme. Oui, elle va tout monter d’un coup. C’est donc, les bras chargés de livres en tout genre, qu’elle entame son ascension vers son bureau. Pourquoi Maureen lui a filé celui qui est au troisième étage ? Haa oui parce qu’elle voulait un bureau lumineux ! C’est donc de sa faute xD ! Gabrielle lève les yeux au ciel et ferme la porte de la classe tant bien que mal. Elle gravit les marches un peu bancalement mais heureusement il n’y a personne dans les couloirs. Les élèves sont censés être en cours.

Le bureau est là devant elle. Soudain, elle se rend compte qu’elle n’a pas sortit ses clés. Elle pose ses livres et cherche ses clés. Voila, la porte est enfin ouverte. Elle entame de ranger tout les livres mais cela paraît plus durs à dire qu’à faire. Elle hésite puis décide de sortir sa baguette. Mais… Où est-elle ? Hoo elle l’a laissé dans la salle ! Gabrielle se laisse tomber lasse dans son fauteuil… Comment a-t-elle put être aussi étourdie. Soudain, une voix stridente retendit dans l’encadrure de la porte.

« Besoin d’aide madame ! Je peux vous aider… »

Hoo non, Miss Sherington se tient devant la professeur. Cette élève est une plaie. Elle s’est mis en tête qu’elle et Gaby allaient devenir amie et elle espère se mettre la professeur dans la poche pour les exams ! Gaby soupire et décide qu’il lui est préférable de ranger tout cela seule. Plutôt que de le faire avec la blondinette à la voix stridente.

« Merci Kelly ! Mais je vais me débrouiller seule ! »

Kelly ne parut notifier que sa professeur ne voulait pas de son aide. Elle avait déjà saisit une pile impressionnante de livres. Gabrielle se leva et voulut lui enlever la pile des mains. Elle lui fit un sourire et lui reprécisa qu’elle n’avais pas besoin d’aide. Kelly insista en justifiant que cela ne la dérangeait pas. Gabrielle avait beau s’évertuer à lui dire que tout allait bien, rien n’y faisait. Kelly repartit en direction de la porte, pour saisir probablement une autre pile de livres. La professeur s’approcha d’elle et tenta de la retenir en lui réexpliquant que ce n’était pas nécessaire.
En se précipitant pour saisir la pile de livre qu’avait repris Miss Sherington, Gabrielle se prit les pieds dans l’autre pile et s’étala de tout son long dans son bureau. Sa cheville fit un faux mouvement. Kelly se retourna et écarquilla les yeux. Puis tous ce passa très rapidement. Kelly fut sur Gabrielle, « excusez moi », elle était agenouillée tout près d’elle, « vous n’avez rien », elle avait des yeux grands comme des soucoupes, « vous voulez que j’appelle l’infirmière ? »

« -Miss Sherington, veuillez retournez en cours tout de suite ! »

La voix éxcédée de la professeur fit sursauter l’élève. Gabrielle avait la cheville douloureuse et les nerfs à vifs. Kelly hésita puis finit par sortir sans demander son reste. Gabrielle hésita. Puis elle décida de se relever. Bien sûr, ce fut vain. Quand soudain, elle entendit des pas dans la porte. Elle soupira et dit :

« Kelly retourne en cours je t’ai dit ! »

Elle se retourna et fusilla du regard ….

« Owen ! »

Le visage de Gabrielle se figea de stupeur. Puis rapidement, il s’illumina. Voila des élèves qu’il était plus plaisant de voire. Elle hésita et se mit à rire.

« -Je suis désolée, je t’ai confondu avec une autre élève… Que veux-tu ? »

Elle le regarda avec un sourire. Owen avait toujours eu quelque chose qui faisait craquer Gaby. Pour une raison inconnue, elle l’aimait beaucoup et adorait avoir cours avec lui. Peut être parce qu’à l’inverse de beaucoup d’autre, son petit jeu de séduction était fin et plaisant. Loin d’être lourd et macho comme quasiment tout les autres, lui était toujours respectueux et avenant. Gabrielle hésita puis elle regarda son bureau. Tout était étalé par terre, y compris elle, elle hésita puis se mit à rire.

« Cette nuit-là, L’Auror Liam O’Brian fit un curieux rêve. Il se voyait sur son balai, volant au milieu de Sombral. Il y avait une dizaine de ses créatures mythiques qui volaient dans le ciel étoilé. Liam … »

Des cris firent sursauter Owen. Il baissa son livre et aperçut une bagarre entre un Gryffondor et un Serpentard. Il ne se passait pas un jour sans qu’une altercation ne se produise entre les deux maisons. Owen était assit dans un coin, bien au chaud au fond d’un fauteuil. Les deux garçons furent vite entouraient d’une masse d’individus. Les cris devinrent assourdissants. Impossible de lire son livre. Owen soupira, refermant la page qui décrivait les aventures du fabuleux Auror Liam O’Brian. Le lion se leva, se dirigea vers le dortoir. La chambre était bruyante. Un groupe s’était installé dans la chambre pour jouer aux cartes. Il s’installa sur son lit mais l’envie de rouvrir son livre n’arrive pas. Il avait cours dans deux heures, juste le temps de faire un petit somme. A nouveau un cri retentit. Cette fois-ci, ce fut l’un des joueurs qui exprima sa joie. Il avait gagné cette manche. Agacé, Owen bondit hors de son lit et sortit de la chambre. La salle avait retrouvée son calme. Il sortit de la pièce sous les yeux d’un groupe de filles en extase.

Dix-huit ans et toujours coincé dans cette école pour une année de plus. Il aurait bien voulut obtenir son diplôme et commencer sa formation d’auror, mais la directrice en a décidé autrement. Il devrait commencer à s’exercer, a apprendre des sortilèges qui l’aideront dans sa formation, se perfectionner. La personne idéale pour l’aider dans cette entreprise était son professeur de sortilèges. Quelle belle femme ! Elle était belle, toujours souriante et intelligente de surcroit. Combien de fois avait il songer courtiser son professeur ? Un tas de fois. Mais il avait trop de respect pour elle. Il se limitait à un jeu de séduction agréable que son professeur avait l’air de toléré. Les couloirs se remplirent vite d’élèves qui sortaient de leurs cours. Il y avait tant agitation. Il entra dans la salle de cours, le professeur Foster n’était plus là. Il descendit les escaliers de l’amphithéâtre pour arriver au bureau du professeur. Une baguette était posée. Owen inspecta l’objet magique. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait cette baguette. En temps normal, celle-ci était entre les douces mains de Gabrielle Foster. Un prétexte de plus pour aller la voir. Le destin fessait bien son travail en cette journée ensoleillée.

Owen arpenta les couloirs avec la baguette de son professer à la main. Il monta les escaliers quatre à quatre. En arrivant en haut le lion avait le souffle saccadé. Il retrouva rapidement une respiration régulière, en marchant vers le bureau de Gabrielle. Une fille aux cheveux blonds comme les blés sortit en pleurant. Elle percuta le torse d’Owen. Zut ! Kelly Sherington. L’année dernière, cette demoiselle ambitieuse et déterminée s’était mit dans la tête qu’Owen serait son mari. A chaque fin de match elle venait le voir, ou plus exactement le collé. La blondinette releva son regard humide. Il n’avait pas été très tendre avec elle. Elle se mit à gémir bruyamment et se remit à pleurer. Kelly courait dans les escaliers. Owen se dirigea vers le bureau.

Il découvrit Gabrielle Foster au sol. « Kelly retourne en cours je t’ai dit ! ». La voix douce de la dame aux sortilèges était une mélodie qui décrocha un sourire au Lion. Elle le fusilla du regard sur l’instant. Non, ce n’était pas Kelly. Son visage s’illumina. Par moment, Owen se demandait se qui se serait passé s’il l’avait rencontré alors qu’elle était encore une jeune femme qui étudiait à Poudlard ? Le jeune homme s’approcha de la dame en détresse.

« Je suis désolée, je t’ai confondu avec une autre élève … » Owen se mit à sourire. Il aida le professeur à se relever. Son visage était proche de celui de Gabrielle.
_ Si vous m’avez confondue avec une blondinette en pleure, je crois bien que je vais me vexer professeur.

« … Que veux-tu ? » Lui demanda t’elle.

_ Plusieurs choses … dit il avec un sourire en coin, plongeant son regard émeraude dans celui de Gabrielle. Le premier étant de vous rendre votre baguette … Owen sorti la baguette de sa poche. … Je crois bien que c'est la votre ?! Je suis assez curieux de savoir comment une femme qui a autant de talent à manier sa baguette a put l’oublier ? … Owen fit une grimace. Il venait de lui faire un compliment et une remontrance dans une même question. … Je suis désolé, vous avez peut être des soucis en tête ?! Est-ce que vous vous êtes fait mal ?

Lui demanda t-il en la tenant fermement par la taille pour éviter qu’elle ne tombe. Il ne savait pas se qui s’était passé, il préférait être sûr qu’elle ne s’était pas fait mal. Peut être que Kelly lui avait fait du mal ? C'était une possibilité par les temps qui court.

La même interrogation habita l’esprit de Gaby pendant quelques longues secondes. Et si ils s’étaient rencontrés alors qu’elle n’était qu’étudiante… Gabrielle avait toujours eu un faible pour les hommes beau et influant. D’ailleurs, regardait son mari, professeur à Poudlard et pour le côté bel homme croyez moi il n’y a aucun doute possible. Gabrielle regardait donc avec ces yeux qu’elle réservait, bien malgré elle, qu’à Owen. A peine eu t-elle le temps de lui dire qu’elle l’avait confondu avec quelqu’un, que déjà, il accourait pour la secourir.
On ne peut pas dire qu’elle n’appréciait pas les bras d’owen. Loin de là d’ailleurs. Mais ils avaient un goût d’interdit. De plus, il était à gryffondor. Même pas à Serdaigle. Elle n’avait donc en vrai aucune bonne raison de le préférer à d’autre. Oui mais ce goût d’interdit, Gaby aime beaucoup.
Dans les débuts, cet homme l’avait beaucoup inquiétée. Longtemps, elle l’avait fui. Craignant de ne pas être assez forte pour résister à l’appel de ses beaux yeux. Puis, petit à petit, Owen avait avec tact et savoir-faire, insister pour obtenir quelques faveurs de sa professeur. Gabrielle s’était laissée aller sur la pente du jeu et elle n’en était jamais ressortie. Pendant longtemps, elle en avait voulut à Owen. Elle pensait qu’elle était une sorte de « défi » pour lui. Et puis au fur et à mesure des jours et des mois, elle s’était rendue compte que le jeu était plus profond que cela. Gabrielle avait donc appris à lui faire confiance et aujourd’hui, elle ne troquerait ce jeu pour rien au monde.
Il lui disait qu’il allait se vexer si elle le comparait à une blondinette. Mais Gabrielle ne s’attacha pas à ces paroles. Déjà, il l’aidait à se lever, et la main ferme d’Owen sur sa taille avait quelque chose de nettement troublant.
Il l’informa qu’il voulait plusieurs. Intérieurement, Gabrielle pria pour qu’elles soient acceptables. Les yeux d’Owen avaient ce sourire en coin qui en disait long. Il lui dit simplement qu’il voulait lui rendre sa baguette. Dieu soit loué ! Un vrai ange gardien ! Gabrielle sourit et ses yeux devinrent très doux. Voilà, ce qui faisait d’Owen quelqu’un de particulier. Là, où d’autres se disant « prétendant » ne voyait qu’une baguette magique, Owen reconnaissait sa baguette à elle. Son cœur devint étrangement léger. Il lui exposa ensuite le fond de sa pensée. Cette dernière contenait un compliment digne d’Owen et un reproche. Elle sourit amusé. Elle n’eu pas le temps de répondre que déjà, il s’excusait. Elle ajouta :

« En effet, je l’ai oubliée. Mais tant que tu cours le château je n’ai apparemment aucun soucis à me faire… »

Ses yeux fixèrent intensément ceux d’Owen. Gabrielle aimait beaucoup le séduire, tout comme elle aimait qu’il la séduise.

« Ne t’inquiète pas, c’était juste une erreur. Mon seul soucis c’est cette miss Sherington »

Oui gabrielle n’avait à présent plus peur de dire des choses disont « osées » à Owen. Après tant de temps, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Elle regarda la pile de livre et sentit sa cheville qui semblait aller mieux. Elle sourit :

« Heu oui ma cheville en a pris un coup, mais ce n’ai rien, je vais y remédier si tu es disposé à me rendre ma baguette »

L’idée qu’il la garde en otage (la baguette ou la prof ? xD) n’était pas si désagréable aux yeux de Gabrielle. Mais bien évidement, il lui était formellement interdit d’en faire part. Owen ne semblait pas disposée à la lâcher tout de suite. Gabrielle enchaîna donc sur autre chose :

« Et si tu as le temps, et l’envie bien sur, je te proposerais de m’aider à ranger ses piles de livres… »

Oui, vous aussi vous avez remarqué, il y a quelques minutes, elle envoyait une élève se faire voire pour la même raison. Oui, mais les circonstances ne sont pas les mêmes. Gabrielle reporta son regard sur Owen.

« … Miss Sherington »

« Heu oui ma cheville en a pris un coup, mais ce n’ai rien, je vais y remédier si tu es disposé à me rendre ma baguette »

« Et si tu as le temps, et l’envie bien sur, je te proposerais de m’aider à ranger ses piles de livres… »

J’ai tout mon temps

Désolé pour Minuit, elle n’apprécie pas la salle commune des Serpentards. L’endroit est trop bruyant …

Je voulais vous demandez un service en venant vous voir. Comme vous le savez, je veux devenir Auror. J’aurais due commencer ma formation cette année mais sans mon diplôme de fin d’année, ça risque d’être difficile …

Je voulais savoir s’il était possible d’avoir quelques cours particulier …

Le court lapse de temps entre le moment où Gaby finit sa phrase et celui où Owen lui tendit sa baguette parut être une éternité. Mais une éternité trop courte. Gabrielle prit sa baguette et à contre cœur s’assis sur le bureau. Elle gardait un œil en coin sur Owen. Il avait accepté de l’aider. Cela ne la surprenait pas. Dès qu’elle pouvait avoir un peu de temps avec lui, elle l’utilisait, il en faisait souvent de même d’ailleurs.
Parfois Gabrielle se demandait où l’emmènerait cette relation. Elle était vouée à l’échec et pourtant, ils y mettaient beaucoup de cœur. Parfois, elle se disait qu’elle ferait mieux d’y mettre un terme. Mais à chaque fois qu’elle essayait de lui résister, son odeur, son sourire, ses yeux, ses mains, tout la faisait replonger. Elle aurait put lui en parler, et lui dire qu’il était temps qu’ils arrêtent. Mais cela aurait était affirmer l’existence de cette relation. Gabrielle n’avait ni le courage de se rendre à l’évidence, ni le courage de se détacher de lui. Les gens voyaient trop souvent la professeur comme une femme raisonnable. Mais peu savaient combien de feu coule dans ses veines. Son mari connaît ce potentiel. Sa fille connaît les colères rouges de sa mère. Frian doit être la personne qui sonde le mieux l’ampleur de ce phénomène. Gabrielle a, malgré elle, la séduction dans le sang.
Elle revint à elle, et s’aperçut qu’Owen aurait plié le problème des livres en quelques minutes. Elle chassa l’idée de lui dire au revoir avec désinvolture et se concentra sur sa cheville. Elle allait simplement la bander. Elle se concentra et un filet argenté vint s’enrouler autour de sa cheville. Préalablement, elle avait retiré sa chaussure. Le bandage était parfait. Pour une prof de sortilège, cela n’avait rien de bien exceptionnel. Elle était concentrée sur la fin de son bandage quand elle entendit miauler. Minuit. Quel bel animal… Chaque fois qu’elle croisait la chatte d’Owen dans les couloirs, elle s’extasiait sur la beauté de cet animal. Elle sourit en voyant Owen la caressait avec ce qu’elle traduisit comme de la tendresse. Le chat n’aimait pas trop les caresses. Gabrielle n’étant pas trop câline avec les animaux, n’avait jamais eu de problème. Elle reposa les pieds par terre et s’agenouilla près du chat qui avait quitté Owen. Elle passa délicatement sa main sur son dos et se releva. A ce moment là, elle croisa le regard d’Owen. Elle le soutint un instant et retourna à son bureau pour ranger quelques livres dans les étagères.
Puis il pris la parole. Cela n’était qu’une demande comme une autre. Des cours particuliers ce n’étaient pas la mer à boire. Chaque professeur en donnait et c’était courant. Cependant, des cours particuliers avec Owen, cela pouvait dégénérer. Gabrielle resta un instant en suspens. Elle était de dos ce qui cacher son interrogation sur son visage. Cela était vraiment dangereux. Oserait-elle passer le pas ? Résisterait-elle à l’appel ? Gabrielle n’était vraiment pas sûre d’elle… Sa raison lui disait de refuser, mais son cœur ne pouvait s’y résoudre. Owen perçut son hésitation car il s’approcha. Elle reprit ses esprits et pivota pour le regarder. Il lui tendait les derniers livres. Elle les saisit dans un mouvement lent. Finalement, elle ajouta :

« Il n’y a aucun problème… Si cela peut t’aider dans tes études futures je serais heureuse de t’enseigner des sorts plus poussés »

Son regard plongea dans celui d’Owen. A cet instant, on lisait aisément ce qu’il y avait entre eux deux. Sa main effleura celle d’Owen quand il lacha les livres et Gabrielle le trouvait très près d’elle. Plus que jamais, elle eu envie de déraper. Mais la porte était ouverte, le moment mal choisit et elle était mariée. Elle baissa les yeux, et dûe mobiliser toute sa force pour contenir sa voix.

« Tu t’en sort dans les autres matières ? Tu es aussi bon qu’en sortilèges ? »

Elle releva les yeux et Owen n’avait pas bougé. Elle eu de nouveau ce sentiment étrange qui provoque en elle tant de questions. Ces derniers temps quelque chose s’était intensifiés donnant à leur histoire quelque chose de plus. Elle a longtemps put rester clairvoyante dans ce choix face à Owen, mais ces derniers temps elle arrivait de moins en moins à rationnaliser. Est-ce parce que sa relation avec son mari passait une mauvaise période ? Elle n’en savait trop rien. Le tout était que ces derniers temps, la proximité du gryffondor la menait sur une pente bien plus glissante qu’elle ne pouvait gérer.
Elle regarda sa montre et remarqua qu’il était tôt dans l’après midi. Elle se souvint que son mari était parti pour un voyage à Londres et que Frian n’était pas disponible. Elle réfléchit et l’idée de voir disparaître Owen ainsi ne lui plaisait pas sur le moment.

« Quand es-tu libre ? Cette après midi je n’ai rien de prévue en ce qui me concerne… »

Le coeur de Gabrielle fit un bond, ce jeu devenait vraiment dangereux...

Des cours particuliers avec l’une des plus belles femmes de l’école. N’importe quel jeune homme en rêvait. Outre le fait que Gabrielle était physiquement agréable à regarder, elle était aussi un excellent professeur. Ce serait une aubaine pour le jeune Grey. Il aperçut comme une certaine hésitation dans le regard de la jeune femme. Aie ! Il avait besoin de ses cours pour s’améliorer, être le meilleur. Ce serait une réelle déception si son professeur n’acceptait pas. Déterminer, il s’approcha de Gabrielle. La charmer avait toujours été un jeu innocent, sans conséquence étant donné qu’ils étaient tout deux maîtres de leurs désirs. Du moins, ils ont toujours fait en sorte qu’aucun des deux ne dépassent les bornes. Owen avait besoin d’elle, il était conscient qu’utiliser cette attirance réciproque comme moyen de pression pour qu’elle accepte était dangereux. Le lion avança vers la jeune femme plongeant son regard émeraude dans celui de son professeur, tout en lui tendant les livres. « Il n’y a aucun problème… Si cela peut t’aider dans tes études futures je serais heureuse de t’enseigner des sorts plus poussés » … ce fut la délivrance. Owen était satisfait. Maintenant qu’il avait obtenue se dont il avait besoin, il devait s’éloigner de Gabrielle. Mais ses jambes ne lui obéissaient pas. Le charme de la caresse furtive de sa main devait être le déclencheur de son immobilisme. Il était tout près d’elle, scrutant la douceur de son regard, de ses cils, de sa bouche. Comment résister à l’appel de son désir ? Il voyait déjà la scène dans son esprit : Lui l’embrassant avec passion, n’hésitant pas à la soulever de terre pour l’enfermer dans ses bras musclés. La propulsant sur le bureau, caressant son corps de baiser fiévreux à la recherche du fruit défendue.
Ce fantasme s’arrêta brusquement. Elle s’était dérobée de son regard. Il resta un moment le dos tourné. Son corps avait subit un chaud, froid en quelque seconde. « Tu t’en sort dans les autres matières ? Tu es aussi bon qu’en sortilèges ? »

Le jeune homme repris ses esprits en répondant aux questions. Il remit un livre sur l’étagère et se retourna.

_ Je n’ai pas de problèmes majeurs dans les autres matières. Je suis plutôt bon en métamorphose, c'est à prés la même chose en potions, histoire de la magie, ... la seule matière qui m’intéresse le moins c'est la botanique. Mon père … dit il amer … m’enseigne depuis que j’ai âge d’avoir une baguette les subtilités du duel. Souvent je m’entrainai avec Synthia … C'était du passé. Ils passaient moins de temps ensemble, ce qui le chagrinait fortement. … Je suis plutôt content que le professeur Fliztter donne des cours de duel. Ça me permet de rester à mon niveau. Je sais que j’ai un bon niveau en sortilège … mais pour être Auror, j’ai besoin de maîtriser le mieux possible tout les sortilèges, en apprendre d’autres. J’ai très envie d’être le meilleur …

Il était ambitieux. Et il avait déjà choisit sa voie même si son père était totalement contre. Il y a bien longtemps que le fils Grey n’écoutait plus le ministre de la magie. Owen avait très envie de voyager, découvrir de nouvelles contrées et combattre les mages noirs. Il savait qu’il avait toutes les capacités d’arriver à ses fins. Maintenant il s’agissait de s’en donner les moyens. Gabrielle regardait sa montre. Il en profita pour s’approcha d’elle. Lorsqu’elle releva son regard c'était pour lui donner un rendez-vous. « Quand es-tu libre ? Cette après midi je n’ai rien de prévue en ce qui me concerne… » … S’il n’était pas persuader que c'était un rendez-vous pour lui enseigner des sorts, il aurait pris ça comme un rendez-vous galant. Lui et son professeur, toute une après-midi seul à seul. Il avait cours cet après-midi. Owen réfléchit à la possibilité de faire l’école buissonnière pour entrer dans une autre qui lui semblait plus intéressante. Aller en cours ou rester dans ce bureau ?

_ C'est la même chose pour moi … je n’ai rien de prévue… Dit-il en fermant la porte du bureau… Je préfère fermer, je n’ai pas envie que toute l’école apprenne que vous avez eu la gentillesse de m’aider. Après certains, pourraient en profiter pour vous solliciter et vous demandez des cours particuliers.

Owen n’était pas très partageur. Il voulait garder Gabrielle pour lui seul. Une chasse gardée qu’il n’avait pas le droit de revendiquer. La chatte Minuit s’était installée dans l’étagère entre deux rangers de livres. Elle dormait profondément, une patte tendue dans le vide. Rien, ni personne ne viendrait perturber leur entretient. Owen enleva son manteau de sorcier, relevant les manches de sa chemise et sortit sa baguette.

_ Je suis tout à vous ! Dit-il un sourire charmeur aux lèvres.

Des cours particuliers avec Owen… Avait-elle perdue l’esprit ? Elle était probablement devenue folle… Elle essaya de s’y faire. Elle écouta patiemment la réponse d’Owen à sa question. Un excellent élève à n’en point douter. Et un auror puissant, si il y arrive. Elle était fière dans un sens de lui enseigner, et dans l’autre, elle aurait nettement préféré avoir la force de lui dire non. Mais c’était trop tard. Elle lui sourit et ajouta :

« Oui en effet, tu es toujours aussi bon élève. Pour la botanique, en tant qu’auror, ce n’est pas handicapant. Tes performances en duel sont un réel bon point, les sortilèges évidement et la DCFM aussi… »

Elle lui sourit gentiment. Elle perçut une teinte d’excitation dans sa voix quand il accepta de commencer les cours sur le champ. Et même quand il lui dit qu’il fermait la porte. Gabrielle sourit amusée :

« Oui c’est préférable en effet… Si quelqu’un venait à le savoir, je serais probablement sollicitée… »

Elle se leva et retira elle aussi sa robe de sorcière, révélant un jean basique et un pull à col en V. Elle n’avait jamais aimée les uniformes de l’école. Elle passa près d’Owen et continua vers la porte à double battant qui était derrière lui. Elle poussa les battants et découvrit une salle circulaire avec des étagères sur les murs. Dans ces étagères, des livres, des objets, des bocaux, tous ayant un rapports avec les sortilèges ou avec la professeur. Elle le fit entrer et s’approcha d’un bureau que, d’un coup de baguette, elle fit se placer au centre de la pièce.

« Bon tu maîtrises le sortilège du patronus, il me semble… on l’a étudié l’année dernière n’est ce pas ? Je ne vais donc pas te refaire un cours dessus, cependant j’insiste, il est très important de savoir l’utiliser et ceux dans n’importe quel cas. »

Elle marqua une pause… Elle réfléchit à quel sortilège elle allait bien pouvoir l’enseigner. Finalement, elle jeta son dévolu sur deux sortilèges de détection et de révélation. Hominum Revelio, qui était très utile en temps qu’auror pour connaître la présence ou non de personnes dans un secteur, et Specialis Revelio, qui permet de voire les composants d’une potion. Elle lui sourit :

« Alors, on va commencer par Specialis Revelio, tu en as entendu parlé en cours de potions. Il n’est plus au programme depuis un certain temps. C’est pas particulièrement intelligent de l’avoir enlevé, mais disons que les élèves s’en servait pour tricher en cours de potion. Il permet de connaître les composants d’une potion. »

Elle se retourna et ouvrit une étagère. Elle en sortit une caisse plutôt grande et elle la posa au sol. En l’ouvrant, on constatait qu’elle était pleine de petite fiole. La dame aux sortilèges conservait un échantillon de beaucoup de potions pour son usage personnel. Elle en sortit un flacon et le posa sur le bureau.

« Le principe est simple. Après avoir effectuer le mouvement de poignet que voici » et elle exécuta un mouvement gracieux et circulaire dans le sens contraire des aiguilles d’une montre « tout en prononçant « Specialis Revelio », tu plonges ta baguette dans le liquide. Le liquide va alors changer de couleurs, une couleur pour chaque ingrédients, attention aux nuances, l’erreur est vite arrivée »

Elle lui sourit d’un air entendu

« Je vais te montrer… C’est une potion aiguise-méninge. »

Elle ferma les yeux et se concentra puis elle les rouvrit et exécuta à nouveaux le mouvement circulaire puis elle plongea sa baguette dans le liquide et dit :

« Specialis Revelio »

Elle regarda la potion et celle-ci changea de couleur.

« Voila, Violet presque bleu pour les scarabées pilés, orange claire pour le Gingembre et une couleur beige laiteuse pour la Bile de tatou. Je ne t’enseigne pas les couleurs et leurs significations, pour cela je te laisserais un livre dans lequel tu trouveras toutes les correspondances. »

Owen était très concentré. Elle aimé son air sérieux quand il était en train d’apprendre. Il était terriblement séduisant, il fallait bien l’avouer.

« Allez à toi champion… Epate moi… »

Elle s’assit sur le bureau et le regarda avec un sourire aux lèvres. Le sort n’était pas complexe, Owen le maîtriserait en sortant de cette salle.