Satyne Cox, qui au détour d'un couloir voit la salle de bain des préfets ouverte, elle y entrera. Owen Grey, occupant de la dite salle, qu'il semble de toutes évidences vouloir utiliser. La salle de bains en elle-même sera actrice de la pièce. Dès l'entrée de la Serdaigle la porte se vérouillera. Aucun sortilège interne ne pourra l'ouvrir. L'eau de la baignoire se remplira mine de rien, mais ne s'arrête pas... La porte est étanche. Corey Wright, évitera la noyade aux élèves, en dévérouillant la porte de l'extérieur, quand le moment sera critique.
Premier intervenant
Satyne Cox.
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Sujet: Re: Noyade. Lun 10 Aoû - 13:22
"-Saleté d’escaliers de #@$*%!! Pourquoi moi ?! Pourquoi c’est toujours sur moi que çà tombe ?!"
Bien remontée la serdaigle me direz vous ? En effet, il faut dire que les escaliers de Poudlard prennent un malin plaisir à jouer des marches quand elle est dessus. Cela va finir par la rendre chèvre. Elle revenait d’un cours et rapatriait la salle commune quand les escaliers, qui avaient probablement des fourmis, décidèrent de s’étirer un peu, histoire de dénouer leur articulation de marbre. C’est bien mignon tout çà mais ils auraient put attendre qu’il n’y ait personne… Enfin bon, toujours est-il que voila la serdaigle qui s’agrippe de justesse à la rambarde. Le précipice de l’autre côté, sur lequel elle a une vue imprenable n’est pas très engageant. Satyne ferme les yeux et décide d’attendre patiemment que çà passe. Au bout d’au moins deux heures de remue-ménage (qui ne doivent être en réalité que quelques secondes), la fichue machine destructrice que sont les escaliers s’arrêtent enfin. Impossible de dire si on est au même endroit… Satyne regarde bêtement le couloir au bout duquel il y a sa salle commune. Elle aperçoit d’ici l’immonde robe rose de la grosse dame des Gryffondor, sa tour est quelques mètres plus loin. Elle soupire et jette un œil sur ce que l’escalier lui propose. En bas, elle retourne d’où elle vient, aucun espoir de regagner la salle commune par là. En haut, il semblerait que se soit le cinquième étage maintenant. Elle se redresse sur ses jambes un peu flageolantes et grimpe le reste de marches.
En entrant dans le couloir, elle n’y voit personne. Elle avance. Au bout de quelques pas, elle remarque une porte ouverte. Qu’est ce donc ? Elle ne se souvient pas d’y être entrée… Sans faire de bruit, elle s’approche de la lumière. Elle jette un coup d’œil à la porte et voit écris : « Salle de bains des préfets ». Elle plisse les yeux. C’est donc là que l’élite de Poudlard a le droit de se prélasser. Elle hésite. Entra ? Entra pas ? Elle s’adosse au mur, un instant, et puis plongée dans ses réflexions, elle ne fait pas trop attention à ce qui l’entoure. Puis soudain, un bruit au bout du couloir. Holala et si, un prof la voyait ici ? Raaa elle se dit que le destin se joue une fois de plus d’elle. Satanée œil qui voit tout et qui attend qu’un élève soit dans le pétrin pour faire accourir les professeurs. Oui Satyne a toujours crut que Poudlard avait un don, un truc qui le rend presque omniscient. Dans ses mauvais jours, elle accuse la directrice de tout çà. Dans ces bons, elle se contente de prendre son mal en patience. Elle part en courant et se cache au détour d’un couloir plus loin. Elle respire un bon coup et attend. Le bruit de pas se rapproche. Un homme s’éclaircit la voix et puis soudain le bruit d’une porte qu’on ouvre. Satyne arque un sourcil dubitatif… Qu’est ce qu’il fait ??? Elle glisse un œil dans le couloir… Vide… Satyne sort de sa cachette et à ce moment, elle entend des pas dans son couloir. On vient aussi par là !! Flûte ! Elle sort donc et marche en direction de la salle de bain. Un autre bruit, une porte qui s’ouvre et … Satyne n’a d’autre choix que de se jeter dans le couloir de la salle de bain. Elle ferme la porte derrière elle soigneusement. Le front contre la porte, elle réfléchis. Trop tard pour ressortir, il va lui falloir attendre un peu ici. Elle se retourne et contemple la salle de bain.
Salle de bain ? Çà ? Non on dirait une piscine !! C’est immense et c’est… magnifique. OWEEEN ?! Satyne pâlit à vue d’œil… Elle vient d’apercevoir le gryffondor qui est de l’autre côté du bassin. Il s’apprête manifestement à aller prendre un bain.
"Qu’est ce qui t’a prit de rentrer dans cette salle de bain ?!"
Ses pensées se focalisent sur une seule chose : sortir avant qu’il ne la voit ! Elle recule doucement. Sans faire de bruit et … BADABOUM ! Satyne vient de heurter le sol dans un fracas digne d’un éléphant. Le sac d’Owen traînait malencontreusement au sol, et Satyne s’est juste pris les pieds dedans. Enfin juste… Dans sa chute, elle a emmené l’espèce de candélabre qui siégeait fièrement à côté d’elle. Elle a mal au dos et sa cheville semble douloureuse. Mais elle ne fait ni une, ni deux :
"-C’est pas ce que tu crois !! Je heu… je suis … C’est un hasard !"
Rouge de honte, elle se dresse maladroitement et tente malgré, sa cheville qui a décidé de se faire entendre, de gagner la porte. Elle prend grand soin de ne pas regarder Owen. Surtout ne pas s’enfoncer plus que çà ! Elle se jette sur la poignée pour sortir et … rien ! La porte est verrouillée ! Satyne ferme les yeux et se mord la lèvre.
Manqué plus que çà !
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Owen Grey
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 19 ans - né le 13 novembre ▌Année : 9e année ▌Maison : Gryffondor ▌Sang : Pur ▌Emploi : Chercheur d'embrouilles et de nouilles ▌Poste au Quidditch : Poursuiveur
La grande salle se vida doucement de ses occupants. Owen était en train de lire un livre sur les plus grandes arrestations de l’histoire. C’était une lecture passionnante. Des Aurors qui élucidaient des crimes, arrêtait les auteurs d’actes odieux. Peut être que lui aussi laisserait une trace de ce genre dans l’histoire : Owen Grey, le plus grand des Aurors. Son père pouvait faire tout les projets qu’il voulait, Owen savait ce qu’il voulait faire. Il referma le livre en soupirant. Il se leva de son banc et pris la direction des grandes portes. Il y avait pas grand chose à faire dans l’enceinte de l’école en période de vacances. La directrice avait néanmoins programmer quelques cours, pour ceux qui avait le courage. Très peu pour lui. Il avait une envie folle de partir dans un pays chaud, loin de l’Angleterre. Il monta quatre à quatre les escaliers pour atteindre le pallier qui mène à la tour de Gryffondor. La grosse dame rajusta sa robe rose. Elle adressa au jeune homme un large sourire.
La grosse dame aurait bien voulut une plus longue conversation avec Owen, c’est avec regret que la porte s’ouvrit. La pièce principale de la tour, la salle commune était envahis par un brouhaha intense. Il y avait beaucoup de monde à cette heure, chacun vaquait à ses occupations. Owen traversa la pièce pour se diriger vers les dortoirs. En montant les escaliers, une file d’attende s’étendait, jusqu’en bas, devant la porte des douches. Owen grogna. Il n’avait pas très envie d’attendre son tour. Avec le monde qui s’impatientait, il en aurait pour des heures. Il entra dans sa chambre, prit quelques affaires, qu’il enfonça dans un sac, pour prendre un bain. Il descendit les escaliers, adressant un large sourire à ceux qui attendait leur tour pour se laver. Lui, avait une autre solution, la salle de bain réservé aux préfets. Normalement, c’est interdit aux élèves qui n’avaient pas eu l’honneur d’être désigné comme préfet de leur maison. Un honneur que Owen n’aurait jamais put obtenir, et encore il voyait ça comme une corvée. Se tenir toujours derrière le cul des premières années pour les réprimandés, très peu pour lui. Il sortit de la salle commune des Gryffons et se dirigea vers la salle de bains des préfets. Il aperçut une silhouette au loin. Certainement un professeur qui passait pas là. Il se plaqua contre le mur, son sac à dos contre son torse. Il retient son souffle, espérant ne pas avoir été repéré. Un porte claqua. Il jeta un regard au couloir. Personne en vue. Il continua son périple, jusqu'à atteindre son but. Le voilà devant la salle de bains des préfets. Un coup de mot de passe et la porte s’ouvrit. * zézame ouvre toi * pensa t-il satisfait.
L’endroit était immense et rayonnant. De multiples reflets de couleurs étaient projetés de toute part, rendant l’endroit encore plus extraordinaire. Sans se prier, Owen fit tomber son sac et se déshabilla rapidement. En quelques pas, il était au abord du bassin. Les multiples robinets se mirent à verser de l’eau savonneuse. Un parfum délicat taquinait les narines du Gryffondor qui n’avait qu’une envie entrer dedans. La sirène du vitrail fit un clin œil au jeune homme qui était dressé devant elle, nue comme un vers. Alors qu’il allait entrer dans l’eau, un bruit le fit sursauter. Il découvrit une jeune fille à terre, qui apparemment c’était pris les pieds dans son sac.
_ C’est pas ce que tu crois !! Je heu… je suis … C’est un hasard !
Owen la regardait se relever péniblement et se diriger vers la sortie. Alors qu’il pensait être débarrassée par l’intruse celle-ci avait due mal à ouvrire la porte. Manque plus que ça ! xD Le Gryffondor leva les yeux au ciel et se dirigea vers l’inconnue. Il s’arrêta pour prendre son pantalon qui était au sol et l’enfila. Owen n’était pas gêné par sa nudité. Pourquoi devrait-il être gêné ? Il a un corps plutôt sculpter, les courbes de ses muscles sont bien dessinés. Il ressemble plus à ses mannequins d’un magazine de mode mais avec des cheveux en bataille et une barbe de deux jours. Il se contenta de mettre son pantalon. Dés que la porte s’ouvre, la demoiselle pourra sortir et lui plonger dans le bassin. Il s’approcha de la jeune fille qui lui était inconnue ou presque. Il posa son regard sur celle-ci. Son profil lui disait quelque chose pourtant. Où l'avait il déjà apperçut ? C'était pas le moment de penser à autre chose qu'à l'ouverture de la porte.
_ Recule toi … dit il en poussant délicatement Satyne de son passage. Il posa sa main sur la poignet, tourna mais rien. Les muscles de son bras se contractèrent. Il força quelques secondes. La porte resta figé. Seul solution s’était de prendre sa baguette. Malédiction ! il se souvient de l’avoir laisser dans sa précipitation sur son lit. Ça l’apprendra de ce moquer des pauvres gugusses qui attendaient devant les douches. Il se frappa la tête contre la porte pour se punir et tourna son visage sur la jeune fille qui était bloquée avec lui.
_ Aurais tu ta baguette avec toi ? demanda t’il. En espérant qu’il était le seul des deux à avoir oublier l’accessoire indispensable du parfait sorcier.
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Sujet: Re: Noyade. Lun 10 Aoû - 20:13
Satyne n’en menait pas large. Prise en flagrant délit de tentative d’espionnage ! Sur Owen Grey en plus ! Non vraiment manqué plus que çà ! Elle essayait de se dire que ce n’était pas si catastrophique que çà. Non, elle était juste entrait dans la salle de bain d’un joueur de quidditch très populaire, fait que pas mal de groupies, que Satyne dénigre, ne se gène pas de faire, elle s’était JUSTE étalée lamentablement de tout son long sous les yeux du Griffons, et à présent, elle passait pour une demeurée qui ne savait même pas ouvrir une porte. Non vraiment rien de catastrophique… si on envisage de passer les dix prochaines années de sa vie dans un monastère, alors oui, peut être que tout va bien… Mais elle n’eu pas le loisir de décider si elle prenait un monastère bouddhiste ou shintoïste, Owen venait de se poster à côté d’elle. Elle fut doucement poussée sur le côté. Elle prenait grand soin de ne pas le regarder. Surtout éviter qu’il voie combien la peau translucide de Satyne avait viré au rose. Aucun espoir qu’il envisage qu’elle était dans son état normal mais bon, après tout, çà ne coûte rien de rêver. Puis il exerça une pression plus forte sur la porte. Ouf ! Cette fichue porte était donc bien fermée. Elle soupira un peu soulagée. Il la sortie de son mutisme quand il lui demanda si elle avait sa baguette. D’ordinaire, elle n’aurait pas était gênée de se retrouver avec Owen dans la même pièce. Ce garçon ne l’attirait pas plus que çà, séduisant sans aucun doute mais elle n’aimait pas les garçons très populaires. Non ce qui la gênait c’était que tout menait à la conclusion qu’elle l’avait espionné dans son bain. Elle chassa l’idée sa tête et répondit :
"-Oui, je l’ai…"
Elle la sortie de sa poche et fit signe à Owen de reculer. Elle se concentra un peu, enfin surtout elle fit un effort immense pour ne pas en plus louper son sortilège. Et elle lança d’une voix claire :
"-Alohomora! "
Elle fit un petit filet de lumière sortir de sa baguette. Elle respira à nouveau normalement. Elle s’approcha de la porte et posa la main sur la poignée. Elle pria en son fort intérieur qu’elle s’ouvre et que son agonie s’arrête ici. Elle tira, mais rien. D’un coup, la peur, la honte et tout le reste se métamorphosèrent en colère passagère. Elle jeta un coup de pied plutôt violent dans la porte et ferma les yeux. Elle réfléchit peut être n’était-ce pas la porte mais sa baguette ? Non impossible, elle avait toujours bien marchée… Elle se retourna vers Owen qui ne semblait penser qu’elle était là pour l’espionner. D’ailleurs, il ne faisait pas très attention à elle, remarque c’était aussi bien comme çà non… Elle ajouta :
" -Marche pas… "
Elle se mordit la lèvre et fit une moue bizarre. L’idée d’être bloquée ici avec lui n’était pas ce qu’il y avait de plus réjouissant. Elle se dit que des dizaines de filles tueraient pour se privilège mais elle, elle l’aurait volontiers échanger. Pas qu’Owen lui était désagréable… A dire vrai, elle n’avait jamais fait d’efforts pour le connaître. Haa si, elle se souvint avoir reçut un origami une fois mais bon… Ce n’était peut être pas le moment de plaisanter sur çà. Au final, la porte ne bougeait pas. Owen avait réessayé de l’ouvrir sans succès. Elle lui tendit sa baguette :
"-Si tu veux essayer…"
Une aussi excellente élève que Satyne, du moins en sortilèges, çà parait difficilement être de sa faute. Mais Owen est dans une année supérieure. Autant dire, qu’il est censé être plus calée qu’elle. Peut être apprennent-ils des sortilèges ultra utiles dans les cas de portes-obstinément-fermées ? Dans le doute, elle préférait être sûre que la porte était vraiment fermée. Parce que si Owen arrive à l’ouvrir, elle se sentira légèrement nulle mais au moins elle sera dehors.
Owen Grey
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 19 ans - né le 13 novembre ▌Année : 9e année ▌Maison : Gryffondor ▌Sang : Pur ▌Emploi : Chercheur d'embrouilles et de nouilles ▌Poste au Quidditch : Poursuiveur
Il y a bien longtemps qu’il ne fessait plus attention à ce qu’on pourrait appeler ses « groupies ». Lorsqu’il était entré dans l’équipe de Quidditch, il avait été impressionné par l’ampleur et la frénésie d’être populaire. Son nom l’était déjà : le fils de Rafael Grey, directeur du département des mystères et maintenant ministre de la magie. Il fessait souvent la Une de la Gazette aux sorciers dans la rubrique « people ». Les frasques de sa cousine et de lui-même étaient légendaires. Ils avaient toujours provoqués des catastrophes en tout genre pour nuire à Rafael et ça continue. Il n’avait pas l’intention de laisser son père souffler une seule seconde. Beaucoup voyait ses frasques comme de stupides actions de fils à papa. Si ça pouvait être si simple. Il ne savait pas pourquoi Satyne se s’était retrouvée dans cette salle avec lui, pour sa part ce n’était pas le plus important. Il préférait la voir sortir, qu’elle parte et le laisse seul profiter d’un bon bain. La jeune demoiselle sortie sa baguette de sa poche. *Merci Merlin* , il lui laissa le champ libre. Elle prononça la formule, c’était basique et n’importe quel première année peut y arriver mais la porte resta figée. Apparemment non ; soit cette fille était nul à chier en sortilège, soit quelqu’un avait ensorcelé la porte et dans ce cas les choses vont vite devenir inquiétante. En l’observant, la baguette de la jeune fille avait bien réagit, alors quoi ! Elle lui tendit la baguette : « si tu veux essayer … ». Peut être que cette baguette était défectueuse. C’était vraiment le pompon ! Il hésita à prendre la baguette. Il observa le visage de Satyne. Elle avait un beau visage, des traits fins et ses yeux ne ressemblaient pas à ses filles qui s’extase devant un dieu. Chose qui arrivait souvent lorsqu’il rencontrait son groupe de fan hystérique. Elle avait même l’air plutôt gênée d’être là. Surement gênée d’être coincé avec un type, torse nu, dans une salle de bain.
« Je pense que c’est la porte qui déconne … » Elle avait l’air intelligente et sa baguette avait l’air de fonctionner mais peut être que les apparences sont trompeuses. Il ne fallait pas prendre de risque. « Je vais tout de même essayer, on ne sait jamais … » Il prit la baguette de la jeune fille. Elle était plutôt rigide et semblait être du bois de rose. Il leva la baguette, une lumière sortit du bout. Il posa sa main sur la poignet, en espérant que ce soit la bonne … . La porte ne réagit pas. Elle était totalement hermétique. Il décida de retenter l’expérience.
« Met toi derrière moi ! » dit-il en se plaçant un peu plus loin de la porte. Dés que Satyne fut à l’abri derrière lui, il prononça haut et fort en pointant la baguette en direction de la porte : « Alohomora Maxima » . Une lumière intense et vive percuta la porte. Le sort se mit à ricocher sur la porte, repartant de plus belle vers eux. Owen se retourna et tomba sur la Serdaigle pour la protéger. Le sort fit exploser le carrelage du mur. Owen se redressa, la jeune fille allongée sous son corps. Il regardait Satyne pour être sûr qu’elle n’était pas blessée.
« Ça va ? » demanda t-il en l’aidant à se relever. Le sort n’avait pas marché ou peut être trop bien. La seule explication était que la porte était ensorcelée. Maintenant ils devaient attendre que quelqu’un viennent les chercher. Owen n’avait prévenu personne de sa petite escapade. Il regardait les robinets qui crachaient toujours autant d’eau. L’eau du bassin débordait doucement. Pas la peine de s’inquiéter pour l’instant. Owen se retourna sur la jeune fille. « Au faite tu t’appel comment ? » . Etant donné qu’ils étaient dans la même galère autant se présenter.
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Sujet: Re: Noyade. Mer 12 Aoû - 16:11
« Gênée d’être avec un type torse nu dans une salle de bain » voilà c’était çà qui rendait Satyne anxieuse xD. Malgré le fait que dès qu’elle serait dehors, les rumeurs fuseront de partout, elle avait retrouvé un certain calme. Elle avait dû s’habituer au torse d’Owen… Faut dire que les rumeurs et les commérages à son sujet avaient de quoi être alimentaient. On voyait très bien qu’il était sportif. Satyne lui tendit sa baguette et il décida d’essayer. Elle retint son souffle. Partagée entre la volonté qu’elle s’ouvre pour sortir et celle que çà échoue lui prouvant qu’elle savait encore jeter un sort digne d’un niais. La porte ne bougea pas. Satyne fut tout de même un peu déçue. Elle avait espéré que sa sortie était proche. Et bien non ! Fausse alerte ! Elle aller rester encore ici. Elle jeta un coup d’œil à Owen. Il semblait réfléchir. D’un coup, il lui demanda de se mettre derrière lui. Satyne s’exécuta, pas la peine d’être blessée dans un endroit fermé. Elle regardait par-dessus l’épaule d’Owen et soudain, il lança un sort d’une puissance assez spectaculaire. Satyne fut très surprise. Enfin rien à voir avec la suite. Le sort ricocha et revint droit sur eux. A ce moment, Owen, qui devait avoir des réflexes bien plus aigue que les siens, se jeta sur elle et les projeta en dehors de la trajectoire du sort. Dans un sens, il venait de leur éviter une sacrée catastrophe. Elle n’avait mal nul part. Etrange. A chaque fois qu’elle tombe, elle se débrouille pour se casser un truc. Elle remarqua alors qu’Owen lui était tombé dessus. Ironie du sort. Le feu remonta à ses joues. Elle espérait faire passer çà pour de l’adrénaline mais ses espoirs étaient plutôt minces. Owen l’aida à se relever. Elle épousseta son jean et lui répondit :
« -Oui, je vais bien et toi ? »
Oui vous avez bien lu, elle s’inquiète de savoir si Owen va bien. A dire vrai, sa gêne était complètement passée. Il faut dire aussi qu’Owen n’avait pas fait de remarques dans ce sens. Elle était en train de faire l’inventaire de ses os quand il lui demanda son prénom. Elle le fixa un instant puis finit par dire :
« -Moi c’est Satyne, toi c’est Owen, je t’ai vu jouer»
Elle lui adressa un sourire sympathique. Au final, elle s’en sortait mieux que prévue. Elle avait hésité à lui demander son nom. Mais c’était un peu pas très crédible que le nom du griffon lui ait échappé. Elle lui fit un faible sourire et se tourna vers la baignoire. Cette dernière débordait. Satyne arqua un sourcil interrogateur et se dit que de toute évidence, la plomberie avait un souci. Elle ne s’inquiéta pas. L’eau n’avait pas encore atteint ses chaussures. Elle regarda Owen et soudain quelque chose lui vint à l’esprit. Elle ne se souvenait pas qu’il soit préfet. Elle repris la parole :
« -Heu tu n’est pas préfet ? Que faisais-tu ici ? »
Elle réalisa qu’il aurait pu lui retourner la question. Mais bon, c’était déjà plus évident qu’elle était là part accident. Déjà, elle n’était pas torse nu ! Et elle n’avait allumé aucun robinet. Elle jeta un coup d’œil à la marque dans le mur laissée par le sort. Elle écarquilla les yeux. Le trou était assez impressionnant. Owen cachait bien son jeu… ou alors elle ne le côtoyait vraiment que très peu mais elle n’avait jamais entendu dire qu’il était un bon élève, ni même qu’il était doué en sortilège. Elle se rendit compte que mis à part son nom, elle ne savait pas grand-chose de lui.
« -Wahou… Je suis impressionnée, tu voulais vraiment l’ouvrir cette porte »
Elle fit un signe en direction de la marque. Ces paroles n’avaient rien d’ironique mais elle n’était pas non admirative. Disons qu’elle constatait encore une fois. Elle se passa une main dans les cheveux. Si ce matin on lui avait dit qu’elle finirait ici, je peux vous assurer qu’elle serait rester couchée. Mais bon, on ne l’avait pas prévenue, elle était là, et Owen ne semblait pas vouloir la mordre. Elle allait prendre son mal en patience et attendre que quelqu’un les trouve tout les deux dans la salle de bain. Elle préféra chasser la fin de sa pensée de son esprit. Question de leit motiv !
Owen Grey
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 19 ans - né le 13 novembre ▌Année : 9e année ▌Maison : Gryffondor ▌Sang : Pur ▌Emploi : Chercheur d'embrouilles et de nouilles ▌Poste au Quidditch : Poursuiveur
Il n’avait pas imaginé que son sort ricocherait sur la porte. Le cours de sortilège était l’une de ces matières préférer. Il avait toujours obtenue optimal à ses examens. C’était impossible qu’il rate dans ce domaine. Owen posa ses yeux verts sur la baguette de Satyne. Il songea que la sienne l’attendait tranquillement sur sa table de chevets. Sa baguette était faites pour les sortilèges. Elle contient un crin de licorne noire. Symboliquement ses créatures avaient une mauvaise réputation, celle de servir le mal et pour les Celtes, le bois d’if est le symbole de la mort. En fin de compte, Owen était peut être prédestiné à devenir quelqu’un de maléfique. Bon sang que la vie est compliquée et foutrement emmerdante. « Oui, je vais bien et toi ? » Owen se rapprocha du reste de ses affaires. « Oui ça va ! » dit il tout en remettant son pull. Il n’avait pas prévue qu’il ferrai la connaissance de quelqu’un aujourd’hui. Depuis cet enfermement forcé de la directrice, il rêvait de partir loin. Dans un pays chaud de préférence ou alors laisser tomber le soleil pour un pays aux vallées vertes, l’Irlande. Ce qu’il préférait c’était les chants, la bonne ambiance d’un bar Irlandais et la bière. La voix de la demoiselle résonnait dans la pièce. Elle s’appelait « Satyne », c’était pas une marque de lingeries ? xD. Laquelle de ses ex-petites copines mettaient cette lingerie ? c’était une française, Marie quelque chose … Owen se mit à sourire en repensant à son séjour chez les franchies. Ah ces françaises ! « … toi c’est Owen, je t’ai vu jouer ». Etre dans l’équipe de Quidditch ne permet pas de passer inaperçus, surtout lorsque vous êtes doué et physiquement … agréable à regarder. Plaire est toujours flatteurs pour un homme mais il y a des jours où ça devient extrêmement énervant. Peut être parce que son intérêt pour les filles à changer ou plutôt que son intérêt s’est fixé malgré tout sur une Serdaigle casse c*.
_ C’est bien ça ! confirma t’il en mettant ses chaussures. Le visage de Satyne lui disait quelque chose. Un souvenir lointain. Lui qui était très observateur, il ne l’aurait pas oublié. Il dessinait des milliers de visages, des paysages. Il pouvait s’en souvenirs plusieurs jours d’affilés. Elle est belle. Comment oublier ses traits fins et ses lèvres gourmandes ? A force d’essayer de se souvenir, un mal de crane émergea. Il se massa doucement les tempes. « Heu tu n’est pas préfet ? Que faisais-tu ici ? » . Touché ! Il n’était pas préfet. Comment aurait-il put être préfet ? Il passe son temps à contourner le règlement. Mentir ou dire la vérité ? Il n’avait rien à perdre.
_ J’avais envie de prendre un bain étant donné que les douches étaient … très prise. L’avantage de cette salle de bains c’est quelle est spacieuse et que les préfets ne sont pas nombreux donc d’un point vue économique ce lieu n’est pas fortement rentabilisé. Je me suis dit que dans ces conditions je pouvais apporter ma contribution en utilisant ses installations.
Voilà une explication qu’il réutilisera devant la directrice dés qu’il se ferra choppé. Parce que dans la logique, la seule solution étant d’attendre que quelqu’un arrive pour les sortir d’ici. Avec la chance qu’il a en ce moment, la personne qui viendra les sauver va être soit un professeur, soit un préfet. Il pourra toujours négocier avec un préfet, le soudoyer en lui offrant un rendez-vous avec une amie plutôt ouverte à discussion ou une place pour aller voir un match de Quidditch au premier rang. « Je suis impressionnée, tu voulais vraiment l’ouvrir cette porte ». Tout comme elle ! Il se mit à sourire. Il regarda le trou dans le mur. Le carrelage était fendu. Effectivement, il avait lancé un sort plutôt puissant. Owen était fier de son sort et d’un autre côté il n’avait pas réussit à ouvrire la porte.
_ Il est évident que je pourrai te retourner la question. Laisse moi devinez ! Tu était là par accident parce que tu ne voulait pas de faire attraper par … un prof ? un petit copain ?
C’est alors que ses souvenirs reviennent le hanter. Elle était assise avec le nouveau des Gryffondor. Il avait fabriqué une colombe en papier et dans ses souvenirs c’est entre ses mains qu’elle a survécue mais ce n’est pas le seul. Il l’avait déjà vue cette fille en compagnie d’une autre … Hope. Merde, il était avec une amie de Hope ou peut être une simple connaissance ? C’était peut être l’occasion d’en profiter pour poser quelques questions sur la reine des glaces ?
_ Tu ne serai pas de chez les Serdaigles ? demanda t’il Je t’ai vu parler avec la rei… avec Hope ! ajouta t’il
C’était une première approche, même s’il avait faillit lâcher le surnom de Hope. Il ferrait mieux de marcher sur des œufs avec cette demoiselle. Si c’était bien une amie de Hope, elle irait ilicot raconter à miss McGwen que monsieur Grey, qu’elle déteste, s’intéresse à elle. Alors qu’il ne s’intéressait nullement à Hope. Non du tout ! Ou peut être un tout petit peu … Il se rapprocha du bassin. L’eau lui chatouillait les pied.
Dernière édition par Owen Grey le Dim 28 Fév - 9:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: Noyade. Mer 7 Oct - 15:44
Satyne n’en revenait pas de cette salle de bains. Elle était au moins aussi grande que la salle commune ! Elle se concentra à nouveau sur Owen. Apparemment, il allait bien ! A priori, rien de casser… Elle lui sourit faiblement en reportant son regard sur les murs. Il acquiesça quand elle lui demanda si il était bien Owen. Fait qui en soit était inutile, toute l’école connaissait Owen… Et l’inverse était quasiment vrai, à quelques exceptions… Exceptions rares dont faisaient partie Satyne… Elle leva légèrement les yeux au ciel de passer si inaperçue des fois. Quand tapa dans le mile en lui demandant ce qu’il faisait là, il sortit un discourt plutôt cohérent sur le fait qu’il avait fait cela dans le bien de tous. Quel sauveur cet Owen ! Satyne lui sourit sincèrement… Et intelligent en plus de çà… Elle fit une moue légèrement admirative, laissant entendre que pour l’instant ce qu’il racontait se tenait. Il embraya sur le fait que elle aussi était ici. Cependant, il avait bien remarqué qu’elle ne l’avait pas suivit. Elle eu un nœud dans l’estomac qui se dénoua. Elle fit une moue gênée et finit par dire :
« -Et bien… Je séchais un cours et effectivement, je me suis ruée dans la première salle qui passé. Et j’ai atterrit ici… »
Elle montra des bras la pièce. Un sourire presque d’excuse flottait sur son visage. Elle avait moins envie de sortir qu’il n’y a quelques minutes, cependant, elle aurait préféré ne jamais rentrer… Elle commença à faire quelques pas dans la pièce. Elle admirait la sirène dans les vitraux. Hope disait qu’elle avait un caractère de chien. Elle se prit à sourire. C’est à ce moment là qu’il parla. Etait-elle à Serdaigle ? Comment l’avait-il remarqué ? Une amie de Hope ? Mais … Comment avait-il pu se souvenir d’elle ? Même si elle parlait à Hope… Elle fronça les sourcils et se retourna l’air légèrement suspicieux. Elle hésita et dit d’une voix mal assurée :
« -Comment tu sais ? »
Quelque chose n’était synthétisée correctement par son esprit. Elle avait beau retourné le problème dans tout les sens. Rien n’y faisait ! Elle comprit soudain qu’elle n’avait pas répondu à la question.
« Hoo excuse moi… c’est juste que je pensais que … enfin bref… Oui je suis à Serdaigle et effectivement je suis amie avec Hope. Tu la connais ? »
Satyne rassemble le peu de choses « intimes » que lui a dites Hope et parmi elles rien ne fait ressortir le nom d’Owen. Ha si ! Un bar quelque chose comme çà mais vraiment en arrière plan de description d’une autre scène. Satyne ne comprend pas trop… A dire vrai, elle ne voit pas ce qu’un gars comme Owen peut bien chercher à Hope ou à elle. En tout cas, son ton a changé. Que se passe t-il ?
Satyne n’a pas l’habitude de raconter ce qui lui arrive à qui que se soit. Disons qu’exposer ses exploits n’est pas pour elle… Tout comme ses hontes d’ailleurs… Non décidemment, les filles qui confient tout à leurs copines… ce n’est pas Satyne. Indépendante. Solitaire. Distante. Froide pour certains. Voila ce qui caractérise la jeune serdaigle. Est-ce que çà éclaire votre vision sur pourquoi elle est si amie avec Hope ? Sinon je ne peux plus rien pour vous… Satyne se passe une main dans les cheveux. Signe de gêne ? de réflexion ? un peu de tout ? Elle ose un regard à Owen. Décidemment quelque chose à changé. On le croirait… sérieux…
Owen Grey
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 19 ans - né le 13 novembre ▌Année : 9e année ▌Maison : Gryffondor ▌Sang : Pur ▌Emploi : Chercheur d'embrouilles et de nouilles ▌Poste au Quidditch : Poursuiveur
Pourquoi avait il eu l’idée de parler de la Serdaigle ? Il était complètement idiot, Satyne rejoindrait Hope dans la soirée puis elles se raconteraient leur journée. « Hé tu sais quoi j’étais coincé avec cet idiot d’Owen Grey et devine quoi Hope, il a posé des questions sur toi ! » Là Hope va se fâcher, parce qu’avec son caractère de cochon, elle ne va pas apprécier qu’on parle d’elle derrière son dos. Elle va venir le voir pour lui demander des explications, là il va l’envoyer balader. Ensuite ils vont se disputer comme des chiffonniers, parce que lui aussi c'est une tête de mule et qu’il ne la laisserait pas avoir le dernier mot. Finalement, ils vont se séparer, se détester, … penser à elle et attendre avec impatience la prochaine confrontation. Un idiot ! Satyne lui confirma qu’elle était à Serdaigle et qu’elle était une amie de Hope et non une connaissance de Hope. La différence a son importance. Il regarda Satyne avec intérêt. « Tu la connais ? » … Oh que oui ! Par moment, il regrettait : il regrettait de l’avoir embrasser prés de la forêt interdite, de l’avoir aider à monter des marches complément ivre au chaudron baveur. Il avait des sentiments assez contradictoires pour la reine des glaces.
« Oui … on peut dire ça ! Disons qu’elle et moi sommes … » Comment définir une telle relation ? Est-ce qu’on peut vraiment parler de relation ? « … que nous avons une sorte de relation conflictuelle. On a due mal à se supporter. » Et pourtant il disait cela avec tellement de détachement qu’on a due mal à savoir s’il la détestait vraiment ou pas. Il ne la détestait pas, il ne l’aimait pas non plus ou peut être un peu. En fait, il ne savait pas quoi dire sur lui et Hope. Il remarqua la gêne de Satyne. Apparemment ça devait l’ennuyer de parler de son amie. Owen lui fit un sourire « Enfin voilà … » dit-il pour conclure. Il regarda ses pieds. L’eau lui arrivait à la cheville. Le niveau de l’eau avait augmenté rapidement depuis quelque instant. Où peut être que c'était qu’une impression ? Il reposa son regard sur Satyne.
« En faite pour répondre à ta question de tout à l’heure. Je me souviens très bien de toi, tu as sauvé ma colombe en papier… d’ailleurs je te remercie pour ce geste de bravoure. ». Il prit un ton théâtral et faussement sérieux. « On sait aussi rencontrer dans les couloirs même si on n’a jamais prit le temps de se saluer ou même de discuter … en plus tu es plutôt mignonne et ce genre de détail ne m’échappe pas, si je peux me permettre ».
Owen, tout comme sa cousine, avait une grande capacité d’observation. Et c'était un mec ! Il serait hypocrite de dire qu’il ne remarque pas une jolie fille lorsqu’elle passe à côté de lui. Il observa la sirène qui paraissait très agitait. L’eau continuait à augmenter, montant de plus en plus vite. Owen s’approcha de Satyne et posa sa main dans son dos.
« Il faut mieux qu’on commence à appeler quelqu’un parce que je ne sais pas pour toi mais je trouve que l’eau commence à monter rapidement … ».
L’eau déversée par les robinets avait un débit plus rapide et plus inquiétant.
HJ : désolé c'est un peu court !
Dernière édition par Owen Grey le Dim 28 Fév - 9:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: Noyade. Mar 8 Déc - 19:27
Satyne regardait Owen avec un air interrogateur. Une relation conflictuelle ? Satyne esquissa un sourire. Avec Hope, une relation était quasiment d’office conflictuelle. D’ailleurs, si ses souvenirs sont bons, c’est comme çà qu’elles se sont rencontrées. En étant « pas d’accord ». Satyne sourit légèrement au souvenir de ce moment mythique où, dans la salle commune, Hope défendait la nature et Satyne l’avait alpaguée en lui disant que les arbres c’est bien mais de là à en faire tout ce plat, fallait pas abuser. Et s’en suivie une discussion argumentée, pleines d’idées fondées et de points de vue intéressants. Voilà ce qui a captivé les deux filles il y a maintenant plus d’un an. Satyne adore Hope, elle est si imprévisible et si droite que quelque soit le problème, si solution rationelle il y a, alors Hope la trouvera. Satyne reporta son regard amusé sur Owen et dit :
« -Je crois que je saisit la nuance du « conflictuelle », avec Hope c’est courant… »
Satyne sourit. Elle se sentait mieux. A dire vrai, elle arrêterait de descendre les joueurs de quidditch sans même les connaître. Après tout, Owen l’avait sauvé du sort qui avait ricoché, il était courtois et pas irrespectueux. Elle hasarda un regard complice. Puis Owen, lui dit qu’il savait très bien qui elle était. Satyne le fixa l’air suspicieux. Il enchaîna sur le fait qu’elle avait sauvé sa colombe en papier. Ha oui l’origami de la fois où elle avait rencontré Seth. Elle se passa une main dans les cheveux en signe de gêne. Comment pouvait-il se souvenir d’elle de ce jour là ? Peut être n’était-elle pas aussi invisible que ce qu’elle pensait ? Remarque, pas mal de gens savait qu’elle existait, donc ce n’était pas si inenvisageable que cela. Oui mais des capitaines de quidditch hyper connus, aucun… La situation lui rapella étrangement les séries américaines où le quaterback ultra cool se rendait compte, par hasard, que l’intello de service existait. Sauf qu’il n’était pas exactement un quaterback, et elle n’était pas non plus le stéréotype de l’intello. Bonne en cours, certes, mais loin d’être qualifiée d’intellos. Elle n’en revenait pas. Elle fixait Owen avec un regard d’interrogation, qu’il ne vit pas de suite.
« -Heu de rien pour ta colombe… En fait, je crois que je l’ai toujours dans mon sac, je lui jette un sort de temps en temps pour qu’elle continue de vivre »
Elle eu une sourire presque d’excuse pour la seconde fois en dix minutes. La situation avait quelque chose de comique. Mais seul Satyne semblait s’en rendre compte. D’ailleurs il continua en disant qu’il l’avait vu dans les couloirs et qu’ils ne s’étaient jamais dit bonjour. Satyne n’avait une hiérarchie dans la tête. Mais par contre, elle avait des classes de gens. Et Owen appartenait à celle « j’m’en-foutiste-de-tout-le-monde ». Satyne ne put que constater qu’elle s’était trompée. Au moins sur lui…
« Oui, effectivement je t’ai vue dans les couloirs, sur un terrain aussi, d’ailleurs t’es pas mauvais, mais je pensais pas que tu m’avais vu enfin… je veux dire que… quelqu’un comme toi… enfin laisse tomber… »
Satyne se sentit trop nulle. Cette nullité qui fait croire aux gens qu’ils sont juste ridicules. Pour couronner le tout, car au cas où elle aurait put suivre jusque là, Owen ajouta qu’il l’a trouvé mignonne « s’il pouvait se permettre ». Satyne hésita longuement à ce qu’il fallait dire. Revoilà, le rouge qui monte à ses joues. Mais bizarrement, elle n’a plus envie de partir en courant. Disons qu’elle ne comprend juste pas en fait. Elle n’avait jamais était douée pour les compliments et encore moins pour y répondre. Elle regarda ses chaussures et maugréa :
« Heu... Je ... Merci... »
Elle était en train de se torturer les mains quand elle décida d’hasarder un regard vers Owen. Elle ne savait pas trop quoi faire ou dire ou même penser. Elle n’était pas remise de sa recherche de quelque chose à dire que déjà il avait sa main dans son dos, et qu’il l’entraînait vers la porte. Il fallait qu’ils sortent le niveau de l’eau montait. Oui enfin surtout, il fallait qu’ils sortent car Satyne commençait à ne plus savoir où elle était. Elle lança un regard en coin à Owen et soudain, elle repensa aux groupies de premières années qui auraient tué pour être à sa place. Satyne se sortit gentiment de la main d’Owen et ajouta :
« -Oui, t’as raison, faut qu’on sorte. Et vite… »
Quelque chose était étrange chez Satyne. Cette gêne qui était présente en elle quand elle se sentait ridicule. Elle se dirigea vers la porte et décida d’essayer de l’ouvrir une nouvelle fois. Elle se retourna vers Owen, et afficha un sourire gêné pour la énième fois depuis moins de 20 minutes. Owen va finir par s’en rendre compte et elle n’aura rien gagné. Satyne se pris la tête dans les mains et se passa une main dans les cheveux. Elle se dirigea alors vers les robinets qu’elle essaya de fermer sans plus de succès. Elle vociféra violemment contre ces fichus tuyaux.
« -J’ai plus d’idées… »
Owen Grey
▌Clan : Plus de libertés, moins de contraintes. ▌Âge : 19 ans - né le 13 novembre ▌Année : 9e année ▌Maison : Gryffondor ▌Sang : Pur ▌Emploi : Chercheur d'embrouilles et de nouilles ▌Poste au Quidditch : Poursuiveur
Il s’approcha de la porte, essayant de l’ouvrir pour la dixième fois. Ce fut un échec, une nouvelle fois. C'était affligeant et déprimant. La seule solution était de rester calme et t’attendre. Il regarda Satyne. La jeune fille avait gardée son origami dans son sac et le fessait vivre de temps en temps. Il trouva cela mignon et passablement inquiétant. Elle était peut être une sorte de fan déjanté de Quidditch ? Une fille qui secrètement était amoureuse de lui ? Peut être que Satyne passait son temps à garder des objets qui lui avait appartenu ? Comme un slip sale, des trucs du même genre. Puis un jour, elle vous tue parce que vous avez l’idiotie de la rejeter. Owen se mit à sourire à une telle éventualité. Il regardait Satyne dans les yeux. Non cette fille était tout sauf une folle furieuse. Elle avait l’air douce, intelligente et peu sûr d’elle. Elle n’arrêtait pas de passer sa main dans ses cheveux en signe de gêne. Bien que la situation n’a rien agréable, il était assez content d’être avec elle. « Oui, effectivement je t’ai vue dans les couloirs, sur un terrain aussi, d’ailleurs t’es pas mauvais, » … Pas mauvais, Owen tiqua. Le mot à lui appliquait c'était qu’il était le meilleur. Un vrai pro ! Bon il se la racontait mais qui ne le fessait pas. Il était un fan de Quidditch. Il manquait totalement de modestie lorsqu’il s’agissait de ses prouesses dans ce sport. Il en était conscient. Préférant ne pas relever, il sourit. « .. mais je pensais pas que tu m’avais vu enfin… je veux dire que… quelqu’un comme toi… enfin laisse tomber… » … Là il avait due mal à comprendre. Pourquoi, il ne l’aurait pas vu ? Apparemment, Satyne devait penser qu’il était prétentieux du fait de sa naissance –le fait d’être un Grey n’arrangeait pas les choses – Qu’il avait un petit pois à la place du cerveau – ce devait être son côté sportif – et certainement coureur de jupon et imbu de lui-même. Pourtant si c'était bien ses pensées, il ne pouvait pas lui en vouloir. Ils ne se sont jamais parlé et donc l’imagination est très fertile lorsqu’on essaye de deviner la personnalité de l’autre. Owen avait due mal à voir Satyne comme une personne ayant des préjugés mais apparemment c'était le cas.
_ J’imagine que tu avais une idée toute faite sur moi … comme Hope … dit il amer. Je suis comme les autres, j’ai juste un père ministre de la magie et ce n’est pas le meilleur des pères. Il m’a néanmoins appris une chose, c'est de rester toujours sûr de moi … Les gens sont toujours plus attirés par des personnes qui sont sûr d’eux …
Bien que son père ne fût plus aussi présent qu’avant dans sa vie, il doit avouer que son éducation lui a servit de bien des manières. Owen Grey, ce nom suscitait de l’admiration, de la convoitise et de la peur. Tous ses ingrédients permettent de vous ouvrir de nombreuses portes sans trop vous fouler. L’eau montait rapidement. Le niveau avait attient les cuisses du Gryffondor. Dans quelque minute, ils seront tout les deux submergés par les flots. Il regarda Satyne réessayer de les sortir d’ici sans plus de succès. C'était frustrant d’être coincé. Owen frappa avec force sur la lourde porte en espérant que quelqu’un l’entende.
_ WOW ! ON EST COINCE … VENEZ NOUS SORTIR D’ICI …
Sa voix grave se portait dans toute la pièce. Il resta silencieux et posa son oreille sur la porte pour entendre des bruits à l’extérieure. Rien, nada ! Il réfléchissait à la situation quelque seconde. Il se retourna sur Satyne :
_ Ecoute si l’eau monte trop vite, la seule solution pour nous si la situation devient catastrophique c'est d’utiliser le sortilège de Têtenbulle. Au moins ont respira sous l’eau le temps que quelqu’un vienne nous délivrer. Les préfets passeront certainement dans les parages pour venir prendre un bain. Du moins je l’espère … Au faite tu connais ce sortilège ? demanda t-il
Ce n’était pas au moment critique, qu’elle devait lui annoncer que ce sortilège lui était totalement inconnu. Tactiquement, Owen prenait les devants où cas où la situation deviendrait plus compliquée. Ce n’était pas si grave si elle ne connaissait pas la formule, vu qu’il était là. Dés que le moment serait venu, il se chargera de leur fournir une bulle d’aire. Elle se passait sans arrêt les mains dans ses cheveux. La jolie sorcière avait toujours l’air gêné ou peut être est elle inquiète ? Pour la rassurer, il lui fit un sourire.
_ Tu sais tout se passera bien. Bien qu’on soit dans une situation critique, tu es en sécurité avec moi …
Et c'était vrai. Owen le protecteur tenait à merveille ce rôle. C'était son truc d’aider les autres, combattre les méchant, veiller sur la veuve et l’orphelin. Un vrai Auror à devenir.
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