Miranda Skeeter Oh honey Play with me, please
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| Sujet: Brocolis & balais volants ou la diplomatie féminine Jeu 15 Avr - 17:20 | |
| Premier post pour Dandy ou Allen. Et vous vous débrouillez xD
En règle générale, Miranda n’aimait pas se remémorer les mauvais souvenirs, mais là elle avait décidé de revoir ses principes. Peut-être s’était-elle armée d’un courage nouveau, qui sait. Quoi qu’il en soit, il était prévu qu’elle passe en fin de journée chez Maïka (qui n‘était bien évidemment pas au courant). Maïka c’était cette amie qui l’avait laissé se faire attaquer par Rafael. Autant dire qu’elle gardait sa lâcheté en travers de la gorge et qu’elle l’avait maudit au moins milles fois si ce n‘était plus. Allen ne méritait en rien son titre d’auror, elle n’était rien d’autre qu’une froussarde qui ne savait pas se servir des armes qu’elle avait à sa portée. Du grand n’importe quoi. Il n’y avait rien d’étonnant à ce que les équipes d’aurors d’Evans fassent choux blanc, si tous avaient la force mentale de Maïka ils ne devaient pas aller bien loin. Ils auraient bien plus de résultats en laissant les criminels dehors. Certes, ils causeraient grands dégâts, mais comme l’égo du criminel est un égo susceptible, ils finiraient par s’entretuer, faisant par la même occasion le ménage. Cela viderait les prisons d’Azkaban et servirait la nation. Forcément revers de la médaille, le crédit de la brigade magique du ministère en prendrait un sacré coup. Ce qui était déjà le cas puisque Miranda prenait un plaisir malsain à les rouler dans la boue. Miranda et Grey. Précisons que c’était Grey qui lui avait dit de ne pas lâcher cette voie, sinon quoi il devrait se monter persuasif. Et comme elle n’avait pas envie d’en savoir plus sur les techniques de persuasion de cet homme elle préférait ne pas discuter sur les détails, tout comme elle ne lui disait pas qu’elle était plutôt heureuse de cette partie là du contrat. Elle pouvait assouvir la haine générale qu’elle avait envers l’être humain en s’en prenant aux instances magiques qui avaient la confiance de tout le cœur des sorciers. Parfaitement, ce qu’il faut pour la plume aiguisée d’une Skeeter aguerrie.
Son travail à la Gazette étant terminé, la jeune femme passa par chez elle histoire de se changer et prendre un bonne douche. Une fois qu’elle ait transplané chez elle, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit assis, sur le canapé du séjour, Abraham. « Déjà de retour de Russie ? » « La personne que je devais voir à disparu. » « Il va falloir revoir tes fréquentations Abra-chou. », dit-elle en s’abaissant vers lui avant de déposer un simple baiser sur sa joue. Et elle n’alla pas plus loin, elle était juste venue lui dire bonjour avec toute l’affection qu’elle avait toujours eu pour lui. Oui mais elle n’avait pas cherché à dévier ses lèvres, à le faire basculer en arrière pour se mettre à califourchon sur lui, elle n’avait même pas passé sa main derrière la nuque de son oncle. Ce qui soyons honnête le surprenait, il avait tellement l’habitude de tous ses gestes déplacés qu’il se demandait bien qu’elle mouche avait piqué sa nièce pour qu’elle agisse de la sorte, c’était presque trop normal. « Il se serait fait enlever par un groupe d’extrémistes sorciers et il y a de fortes chances qu‘il soit mort à l‘heure qu‘il est. » « Si tu voulais du morbide, tu pouvais très bien rester ici. » « Justement… Depuis quand tu fricotes avec Grey ? » « Belle association d’idées. », lança-t-elle par l’entrebâillement de la porte de sa chambre. Finalement, elle n’avait pas le temps pour la salle de bain, elle ne tenait pas à se rendre chez Allen trop tard. Passer la soirée avec Maïka ne la séduisait pas tellement, même l’envie d’abuser de ses parfaites courbes n’était pas tentante, mais elle gardait toujours à l‘esprit le pari débile qu‘elle lui avait lancé. Essaye-donc de me mettre dans ton lit Miranda, ce n’était pas mots pour mots ce qu’elle avait dit, mais le fond était là. « Je ne n’aime pas cet homme. Et tant que j’y suis j’ai un médecin sur mes traces. Tu ne vois pas pourquoi ?» « J’ai une petite idée. Ne t’en fais pas lui c’est un ange à côté de Grey. Crois-moi j’ai de quoi comparer. », finit-elle en sortant de sa chambre, changée. Elle portait un jeans moulants, accompagné de ses talons hauts, et un top pour le moins simpliste lui aussi. Mais les formes étaient là, et c’était bien ce qui importait la jeune femme. « Par les temps qui courent tes aventures ne sont pas très judicieuses. » « Très jolie veste. » La porte claqua.
La sorcière transplana directement devant la porte que la villa de Maïka. Elle entendit du bruit derrière la porte, parfait elle était là. C’est quand elle s’apprêtait à entrer qu’elle entendit des rires, deux différents, dont l’un qui grinça à ses oreilles. Soit elle se trompait et elle se faisait de faux espoirs, soit finalement elle allait pouvoir de se la jouer reine de la fête. Elle était désormais dans le hall d’entrée. La porte l’auror était cette fois-ci fermée, et mais comme aux dernières nouvelles elle avait toujours une chambre avec des affaires à elle dans cette villa, elle s’était permise d’entrer. Les talons de la journaliste résonnèrent au fur et à mesure qu’elle avançait jusqu’à ce qu’elle atteigne la cuisine. Elle ne s’était pas faite de faux espoirs. Les deux femmes la regardèrent, leur expression commune traduisait-elle « mais qu’est-ce qu’elle fiche ici celle-là ? » ? C’est-ce qu’en pensait Miranda. Léger sourire accroché sur le bord des lèvres, elle les dévisagea une à une.
Maïka devait se demander en effet pourquoi elle était venue. A savoir que depuis la tornade Grey elle n’avait pas remis les pieds chez Maïka et elles ne s’étaient pas tellement parlés non plus. Evitement. C’était l’adjectif qui qualifiait le mieux leur relation. Bien sûr, elles avaient échangé des bonjours, mais à chaque fois l’une ou l’autre était bien trop occupée pour pouvoir rester un peu plus longtemps, bien que l’histoire remonte à des mois. Pourtant Miranda était là, soit pour briser la glace, soit pour récupérer ses affaires, parce qu’il fallait bien le reconnaître, elle l’aimait bien finalement cette foutue Maïka, à moins que ce ne soit leur relation dépassant toute éthique. Il devait y avoir un peu des deux peut-être. Quand à la deuxième, que savoir de qui se passait dans sa tête. En tout cas au niveau de son ventre le doute n’était pas permis. Alors qui avait eu l’indécence de remettre cette mégère en cloque à nouveau ? Le mari ou l’amant, les amants… Une femme surprenante que cette Frian. Toujours dans les mauvais plans ou en travers des intentions de la journaliste. C’était cordial entre les deux femmes, ou presque, disons qu’elle n’avait jamais eu un terrain de jeu à elles toutes seules pour se taper dessus. C’est fou comme l’envie de mettre sans dessus dessous la villa de Allen était une idée tentante tout d’un coup, rien que pour le plaisir de botter les fesses de Dandy. Pourquoi ? C’était comme ça, avec les années on ne cherche plus à savoir pourquoi, on garde juste les automatismes. C’est plus simples. Moins encombrant.
S’approchant de leur petit duo, qu’elle détestait pour dire vrai. Jalousie ? Miranda ? Voyons soyez réaliste. « Je savais que tu voulais un enfant Maï, mais est-ce bien nécessaire de te trimballer avec une couveuse, surtout celle là… » D’accord il y avait peut-être un peu de jalousie.
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