Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Cours avec professeur très particulier

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Frederick R. H. Bower
Frederick R. H. Bower



▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 62 ans
▌Ancienne maison : Serdaigle
▌Sang : Mélé
▌Emploi : Professeur de Botanique

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MessageSujet: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyDim 2 Mai - 14:50


Cela faisait maintenant quelques mois que le professeur Frederick Bower donnait des cours de rattrapage en Botanique à une de ses élèves. Lorsque l’on connait la personnalité de l’individu, on se demande ce qui a bien pu se produire pour qu’il en soit arrivé là… L’esprit festif de Noël et un bon verre de vin chaud maison l’avaient mis déjà dans de bonnes disposition, mais avec lui, de bonnes dispositions ne sont pas suffisantes, non il lui fallait quelque chose de plus, une bonne raison. Et avec Ashley Johnson, il y avait une très bonne raison, la jeune fille était venue lui demander de l’aide et avait expliqué sa situation, alors, même quelqu’un de pas vraiment compatissant comme le professeur de Botanique ne pouvait qu’essayer d’aider l’élève. Cela relevait se sa scolarité, mais aussi de sa vie.

Alors voilà, Frederick se retrouvait, dans la serre principale à regarder autour de lui ce qu’il pourrait bien enseigner à la jeune fille. Même s’il savait que cela aidait la Poufsouffle, cela l’embêtait quand même de devoir travailler pendant son temps libre. Non pas que les séances de cours avec la jeune étaient particulièrement pénibles, non Ashley était plutôt agréable quand elle faisait des efforts pour être attentive, en plus elle avait l’air intéressée, et pour le professeur de Botanique, il n’y avait rien de mieux, mais tout de même, il devait travailler alors qu’il aurait pu s’amuser ! En plus il avait dû ne pas boire ni fumer pour éviter d’être dans un état qui serait répréhensible du point de vue de la direction.

Il avait toujours jusque là trouvé rapidement le sujet de cours, voyant là où elle avait des faiblesses et ce qui l’intéressait le plus, mais aujourd’hui il ne trouvait rien du tout. Et vu que son cours allait bientôt commencer, c’était plutôt désespéré ! Mais il avait fait toutes les serres, et rien ne le tentait, il n’avait aucune idée particulière à lui faire comprendre, aucune plante qui ne soit dans un stade particulier de son développement. Bien embêté il regarda au dehors, espérant ne pas voir la jeune fille arriver, malheureusement elle était bien là, à l’heure comme toujours. Le panique n’était pas dans sa nature, il sorti de la serre, un air calme et parfaitement détendu sur son visage, il allait devoir improviser totalement, mais heureusement il y était habitué. Pour éviter de gêner la jeune fille, il fit semblant d’admirer le paysage et c’est là que un éclair de génie fit son apparition dans l’esprit du professeur. De là où il était il voyait au loin dans une pelouse des fleurs qui dépassaient, il s’insulta mentalement en se disant que bien sûr c’était le printemps, la nature foisonnait de toutes parts si l’on prenait le temps de sortir un peu. Il avait trouvé le sujet d’étude d’aujourd’hui et des cours de la semaine par la même occasion !

Fier de son idée, il dirigea à nouveau son regard vers la jeune fille, comme si l’idée d’aller faire le cours dans le parc était dans son esprit depuis la première fois qu’ils avaient eu cours ensemble. Il tenait là une très bonne idée, surtout que la jeune fille n’était pas habillée de manière trop élégante, elle pourrait se mettre à genoux dans l’herbe pour regarder de plus près les plantes sans trop avoir peur d’abimer ses vêtements, et puis au pire, il y avait toujours des sorts pour nettoyer et réparer, d’ailleurs, à votre avis pourquoi Frederick a toujours les même habits qui datent des années soixante ? Il les répare régulièrement à coup de magie ! Alors que la jeune fille commençait à être à portée de voix et que le professeur allait lui annoncer où ils allaient aller, il vit au loin quelques élèves profitant de ce beau samedi ensoleillé pour flâner dans le parc. Tout de suite sa géniale idée de dernière minute lui paru moins géniale… S’il faisait cours au vu et au su de tout le monde, tout le monde saurait qu’il n’est peut-être pas si horrible qu’on le pense, enfin surtout qu’il essaye de faire croire. Peut-être même que d’autres élèves essaieront d’avoir des cours particuliers avec lui et il ne pourra même pas les virer puisque s’il donne un cours à l’un d’entre eux, Ashley pour l’occasion, il faudra qu’il le fasse pour les autres ! Cela commençait à sentir mauvais pour lui parce qu’en plus il n’avait vraiment pas d’autre idée.

Il commençait déjà à ruminer de sombres pensées lorsqu’un nouveau éclat de génie fit son apparition, il n’allait pas se priver de faire le cours qu’il avait prévu – à la dernière minute – il allait quand même le donner, mais si jamais le moindre élève tente de les approcher, il fera mine de faire faire une retenue à la Poufsouffle. D’ailleurs, il maîtrisait très bien le visage strict et fermé de quelqu’un qui doit s’occuper d’un mauvais élève. Voilà, tous s’éclairait et devenait lumineux ! En plus la jeune fille était enfin arrivée et elle regardait le professeur.

« Bien, Miss Johnson, nous allons aujourd’hui observer les plantes dans un vrai milieu, pas comme dans les serres où tout est artificiel et planté au goût des sorciers qui s’en occupent. Pour cela, nous allons aller dans le parc du château, près de la lisière de la forêt interdite, rassurez-vous, nous n’iront pas dedans, je n’ai jamais eut l’autorisation d’y emmener des élèves, c’est dommage… Quoiqu’il en soit, près de la forêt nous trouveront des plantes qui poussent en plein soleil et d’autres un peu plus à l’ombre, nous verrons lesquelles. Et puis je trouverais là haut d’autres sujet d’étude en fonction des plantes développées, des fois que ce ne soit pas les mêmes qu’hier lorsque je suis allé préparer le cours. »

Il conduisit son élève vers un endroit du parc un peu plus isolé où l’ombre de la forêt interdite planait, mais comme il avait promis, il s’arrêta avant, dans une pelouse où l’herbe poussait haut. Il regarda rapidement à la ronde pour identifier rapidement ce qui se trouvait là, puis regarda son élève.

« Alors, est-ce que vous connaissez un peu les plantes présentes ? N’ayez pas peur de ne pas savoir, je ne vous ai jamais fait de cours sur la reconnaissance de ces plantes, elles ne sont guères magiques, mais pourtant, on peut faire des choses sympathiques avec ! »

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Ashley Johnson
Ashley Johnson
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▌Âge : 18 ans
▌Année : 8ième
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▌Sang : Mélé
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyDim 6 Juin - 2:09

Ashley était bien meilleure qu’auparavant dans les cours de botanique. Elle avait appris des choses dont elle ne se serait jamais doutée qu’ils avaient vu en survol. Si elle avait écouté, depuis la première année, elle aurait été une jeune femme qui se serait débrouillée bien plus facilement que les autres années précédentes. Elle n’aurait pas eu à s’inquiéter sur le fait qu’elle n’allait peut-être pas passer. À force d’agir comme la sauterelle dans les fables pour enfant on finissait par mourir de sa connerie ou encore de perdre la face ou ses rêves. Les rêves d’Ashley avait disparu pour laisser place au désespoir et la tristesse. Il était impossible de se sortir de ses moments sans s’occuper. Lorsqu’elle se présentait à ses cours particuliers, elle finissait par oublier son mal. Elle réfléchissait à une carrière quelconque, car elle avait du talent dans certaine matière qu’elle n’aurait jamais cru être capable de comprendre. La botanique faisait partie d’un de ses cours. Elle n’était pas encore la meilleure, mais on pouvait voir ses résultats augmentés. On pouvait reconnaître qu’elle avait travaillé et qu’elle avait vaincu son manque de connaissance en plante par rapport à ses efforts constants pour s’améliorer. Elle était prête à vaincre son chagrin par des charges de travail qui occupait totalement son esprit. Elle avait qu’à penser plante, magie, monstre et devoir. Elle n’avait plus à se soucier d’autrui. Elle avait qu’à penser à ce qu’elle allait devenir plus tard, son avenir par rapport à son travail. Elle allait réussir à passer à travers sa misérable position. Au fond, elle ne l’oubliait pas. Elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de lui pour se retrouver. Elle avait besoin de lui pour retrouver son sourire si heureux. Son rire sonore qui s’entendait à des kilomètres à la ronde, mais aujourd’hui ce n’était qu’un pâle sourire qui apparaissait sur son visage complètement blanc. Elle n’avait pas vu le soleil depuis bien longtemps pour lui permettre de prendre quelques couleurs. De plus, elle n’avait pas eu la chance de se mettre belle depuis bien longtemps. Elle avait préféré négliger son apparence au profit de sa grande peine qui prenait tous ses énergies. La tristesse et la détresse qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait parlé à ce professeur qui avait eu la gentillesse de lui faire des cours particuliers étaient moins présentes qu’auparavant. Maintenant, elle avait une distraction qui pouvait aussi lui faire du mal… Ça pouvait l’épuiser jusqu’à ce qu’elle tombe.
La jeune femme se préparait déjà d’avance. Elle venait de déjeuner pour avoir toute la tête pour réfléchir et mettre tout son attention sur le professeur qui allait tenter de lui apprendre bien des choses. Elle s’était servie un petit bol de céréale avec un muffin au chocolat et une chocolatine. Elle avait mangé tous ça pour se concentrer un samedi matin. Elle était prête à se concentrer après avoir englouti tout ça. Elle devait bien déjeuner, car elle avait remarqué que sa concentration n’était pas la même lorsqu’elle mangeait peu. Il était étonnant de voir la minceur d’Ashley lorsqu’on savait ce qu’elle mangeait le matin maintenant. C’était beaucoup pour la grosseur qu’elle avait. Pourtant, elle était toujours aussi mince qu’auparavant. La Poufsouffle partit donc en direction du parc en lissant ses vêtements qui sembla avoir des traces de poil de son chat qui s’était certainement couché sur ses vêtements foncés. Elle soupira et s’arrêta un instant près du parc pour s’épousseter un peu avant de recommencer à marcher en laissant tomber l’idée d’enlever tout le poil de chat qui la couvrait. Elle marchait vers les serres où les cours se donnaient généralement. Elle était prête à avoir un grand et long cour super complexe. Elle aperçut le professeur qui l’attendait près des serres. Ashley s’approcha doucement du professeur. Elle attendait l’horaire.
« Bien, Miss Johnson, nous allons aujourd’hui observer les plantes dans un vrai milieu, pas comme dans les serres où tout est artificiel et planté au goût des sorciers qui s’en occupent. Pour cela, nous allons aller dans le parc du château, près de la lisière de la forêt interdite, rassurez-vous, nous n’iront pas dedans, je n’ai jamais eut l’autorisation d’y emmener des élèves, c’est dommage… Quoiqu’il en soit, près de la forêt nous trouveront des plantes qui poussent en plein soleil et d’autres un peu plus à l’ombre, nous verrons lesquelles. Et puis je trouverais là haut d’autres sujet d’étude en fonction des plantes développées, des fois que ce ne soit pas les mêmes qu’hier lorsque je suis allé préparer le cours. »
« D’accord. » Dit-elle tout simplement en le suivant près de la bordure d’arbre qui était tout près du parc. Elle avait toujours eu incroyablement peur de cette foutue forêt. Elle avait toujours la forêt en horreur, même sur les rebords, mais heureusement elle était accompagnée ce qui aidait à ne pas la voir détaler en courant rapidement. Pourtant, en ce moment même, elle le suivait sans réticence. Elle le suivait tout simplement pour avoir un cour. Elle avait confiance en lui. Elle savait qu’il n’allait pas lui faire un mauvais coup quelconque.
«Alors, est-ce que vous connaissez un peu les plantes présentes ? N’ayez pas peur de ne pas savoir, je ne vous ai jamais fait de cours sur la reconnaissance de ces plantes, elles ne sont guères magiques, mais pourtant, on peut faire des choses sympathiques avec ! »
« Ici, il y a des champignons, je ne serai pas capable de tous les identifiés, mais ici je crois que c’est le champignon vesse-de-loup. Je connais la raison du pourquoi il y a ce genre de champignon. La terre est trop acide ce qui fait pousser les champignons. Ici, il y a quelques pensées venant de la famille des viola. Ici, il y a des pissenlits qui font enrager plus d’un moldu… » dit-elle tout simplement. « Pourrais-je avoir des indices… peut-être que ça pourrait m’aider à en nommer plus, non ? » Elle osa demander. « Que Pouvons-nous faire avec des pissenlits… ou des vesse-de-loup ? »
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Frederick R. H. Bower
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyMar 15 Juin - 15:12

Tout autour de lui, il n’y avait que des plantes très communes partout, rien de très intéressant en apparence pour un cours de botanique, surtout nu cours de botanique magique, cependant Frederick était très content de ce qu’il voyait. Il se disait qu’il allait pouvoir faire un cours très complet avec cela. Bon peut-être pas un cours très rigoureux, mais étant donné l’élève à qui il donnait ce cours et surtout les incroyables efforts qu’elle faisait, elle méritait bien une petite récompense. Et puis, il n’avait rien trouvé de mieux sur le coup. Sa petite introduction terminée, il attendit la réponse de la jeune fille :

« Ici, il y a des champignons, je ne serai pas capable de tous les identifier, mais ici je crois que c’est le champignon vesse-de-loup. Je connais la raison du pourquoi il y a ce genre de champignon. La terre est trop acide ce qui fait pousser les champignons. Ici, il y a quelques pensées venant de la famille des viola. Ici, il y a des pissenlits qui font enrager plus d’un moldu… Pourrais-je avoir des indices… peut-être que ça pourrait m’aider à en nommer plus, non ? Que Pouvons-nous faire avec des pissenlits… ou des vesse-de-loup ? »

Son sang ne fit qu’n tour en l’entendant parler de champignons, s’il y avait bien quelque chose pour lequel il était sensible, c’était le mélange des classes d’organismes. Mais aussitôt il réussi à se contrôler, après tout, il avait devant lui une élève et même s’il était certain d’en avoir déjà parlé en cours, pour quelqu’un qui n’est pas passionné par tout ce qui est biologie et botanique, ce qu’elle venait de dire n’était pas très dérangeant. Il ravala de justesse sa colère, la pauvre jeune fille avait du voir le rouge monter au visage de son professeur, ce qui chez Mr. Bower ne présageait rien de bon. Puis il reprit son calme, la belle journée et le délicieux vin de sureau aidant, il fut capable d’effectuer correctement son travail de professeur.

« Déjà je me rend compte que j’ai bien fait de vous poser cette question, car vous venez de dire quelque chose de très faux. Mais si vous avez fait cette erreur il est probable que d’autres de vos camarades la fassent encore. Je crois que je viens de trouver mon sujet de cours pour la semaine. Enfin… Je veux dire que je vais modifier mon programme pour ajouter ce cours cette semaine ! » Il a échappé de peu à la révélation de ses méthodes d’enseignement peu conventionnelles ! Mais heureusement, comme la jeune fille n’attendait qu’une chose, savoir où elle s’était trompée, elle ne remarqua rien, ou tout au moins, rien en apparence.

« Vous parlez de champignons, or nos sujets d’études sont les plantes ! Les champignons sont aussi proches, et même peut-être plus proches, des animaux que des plantes ! Ils n’ont rien à voir avec des plantes, ils ne peuvent pas produire leur énergie à partir du soleil comme les plantes, ils sont obligés de se nourrir avec ce qui a déjà été produit, comme nous. Même s’ils ne bougent pas (je pense que c’est une des raisons pour lesquelles vous les avez considérés comme des plantes) ce sont des êtres vivants à part. Ils peuvent avoir des propriétés magiques, mais je ne suis pas un expert dans la mycologie. Je pourrais également vous parler des algues, organismes qui se retrouvent un peu partout dans le règne du vivant, mais là ça deviendrait vraiment compliqué, elles font n’importe quoi les Algues. »

Le professeur considéra un moment le visage songeur de la jeune fille et il comprit qu’il y avait des chances pour que la botanique ait perdu une nouvelle étudiante. Elle devait s’imaginer une algue dansant devant un champignon qui avait une pancarte avec écrit dessus : Je ne suis pas une plante ! Ou quelque chose dans ce genre, c’est vrai qu’il n’y a que Frederick pour imaginer des trucs aussi étranges. Bref, effaçant cette image assez amusante de son esprit, il se concentra à nouveau sur le sujet de ce cours particulier, les plantes moldues amusantes.

« Mais les Vesses-de-Loup c’est bien, vous avez bien reconnu, les pensées aussi c'est très bien, mais je crois qu'on en parlera pas. Nous allons d’abord nous intéresser au Pissenlit que vous avez reconnu, pour être en accord avec mon titre de professeur de botanique je vous donne son nom latin, mais vous n’êtes pas obligé de retenir, vous allez avoir d’autres formules à retenir dans ce cours. Le pissenlit du genre Taraxacum, je ne vous donne que le nom de genre parce qu’il y a de nombreuses espèces proches dans ce genre, mais toutes répondent à la même formule, est une plante à fleur qui se développe un peu partout, il faut dire qu’elle a une méthode pour diffuser ses graines très efficace, je suis sûr que vous la connaissez ! Vous y avez même déjà participé ! »

Pour illustrer ce qu’il disait, il cueillit délicatement le pissenlit en fruit, et souffla un grand coup dessus. Les délicates graines accompagnées de leur parachute duveteux s’envolèrent et se laissèrent porter par le vent.

« Et voilà ! On peut utiliser une formule intéressante juste avant de souffler dessus, les graines sont alors portées vers la personne que l’on aime. Malheureusement, les graines de pissenlit n’ont qu’une très faible portée avec ce sort, en revanche, il y a une autre plante présente ici, qui avec ce même sortilège peut envoyer ses fruit vers la personne aimée et cela même à l’autre bout du monde. Je me suis dit que cela pourrait vous intéresser… Aller, je vous donne le nom vulgaire de la plante, Capselle ou Bourse-à-Pasteur et vous devez me la trouver. Pour cela, sachez que dans les villes moldues on peut parfois la trouver à l’intersection d’un trottoir et d’un mur, je vous laisse donc tirer des conclusions quand à ses besoins pour vivre. Oh et quand vous aller voir la forme de ses fruits, vous aller comprendre pourquoi on l’utilise pour les histoires d’amour. »

Il avait vu un éclat illuminer les yeux d’Ashley et même si ce n’était pas son genre, il était plutôt heureux d’en être à l’origine. Frederick se souvenait de s’être amusé avec ces plantes bon nombre de fois avec Violette et Pléione, il avait même un peu détourné le sortilège pour faire quelque chose d’un peu plus drôle avec l’ancien assistant de Botanique…
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Ashley Johnson
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyLun 28 Juin - 20:01

« Déjà je me rend compte que j’ai bien fait de vous poser cette question, car vous venez de dire quelque chose de très faux. Mais si vous avez fait cette erreur il est probable que d’autres de vos camarades la fassent encore. Je crois que je viens de trouver mon sujet de cours pour la semaine. Enfin… Je veux dire que je vais modifier mon programme pour ajouter ce cours cette semaine ! » La poufsouffle baissa la tête, ce n’était pas voulu d’ailleurs. Elle avait voulu lui montrer qu’elle s’était améliorée, mais apparemment elle avait raté son coup. Elle avait fait de véritablement effort pour augmenter ses notes. Avant, elle avait régulièrement des piètres dans ses devoirs ou ses examens passant sur les fesses son année. Maintenant, elle avait des meilleures notes. Elle espérait faire plaisir à ses professeurs en ayant ses notes. Ce n’était pas facile tous les jours. Parfois ses pensées étaient dirigées vers son bien-aimé terriblement loin d’elle. Ce n’était pas aussi tous les jours roses, lorsqu’elle n’avait pas la tête aux études, elle se sentait coupable de ne pas se coller dessus ce qu’elle avait à faire. Comme en ce moment, elle se sentait coupable d’avoir fait une erreur, même s’il disait que ce n’était pas grave, elle voyait dans son visage qu’il ne tolérait presque pas cette faute. Elle avait voulu voir si pour une fois quelqu’un s’intéresserait à elle pour autres choses que son look et son chagrin. Elle voulait voir un professeur être content et fier de ce qu’elle avait accompli depuis qu’elle se forçait pour ses cours. C’était décevant de voir qu’elle avait fait une erreur encore. Une erreur que beaucoup faisait. Elle ne voulait plus être dans la moyenne. Elle voulait être la meilleure pour être fière de quelques choses. « Vous parlez de champignons, or nos sujets d’études sont les plantes ! Les champignons sont aussi proches, et même peut-être plus proches, des animaux que des plantes ! Ils n’ont rien à voir avec des plantes, ils ne peuvent pas produire leur énergie à partir du soleil comme les plantes, ils sont obligés de se nourrir avec ce qui a déjà été produit, comme nous. Même s’ils ne bougent pas (je pense que c’est une des raisons pour lesquelles vous les avez considérés comme des plantes) ce sont des êtres vivants à part. Ils peuvent avoir des propriétés magiques, mais je ne suis pas un expert dans la mycologie. Je pourrais également vous parler des algues, organismes qui se retrouvent un peu partout dans le règne du vivant, mais là ça deviendrait vraiment compliqué, elles font n’importe quoi les Algues. » Elle regardait étrangement le professeur de Botanique, Frederick, mais elle avait une question sur le bout de la langue qui la démangeait. « Mais… les algues, elles font quoi pour faire n’importe quoi ? » demanda-t-elle avec les yeux pétillants. Elle voulait savoir ça semblait si intéressant. Elle voulait que Frederick l’informe sur ce sujet. Elle voulait savoir ce que les algues faisaient pour avoir le droit d’avoir ce genre de commentaire. Qu’avait-elle fait pour être aussi détestée ? Pauvre petite Algue. Ashley les comprenait, elle compatissait donc avec elle. Pauvre petite algue innocente. Elle ne comprenait pas autant de mauvais commentaires sur la pauvre petite chose. Ashley pensait à la pauvre algue qui souffrirait d’être aussi malaimée tout comme elle. Oui, elle n’avait pas toujours vécu un amour aussi doux que ce qu’elle avait vécu avec son amoureux. Avant, elle avait été bien seule, mais jamais dans cet état aussi lamentable qu’elle était en ce moment même. Il fallait bien lui pardonner. Elle était complètement folle et définitivement amoureuse de Zeké Jordan qui un jour allait vivre ou mourir. Le destin allait choisir. Ses choix étaient l’un le bonheur et l’autre le deuil et une souffrance immédiate. Ashley hochait de la tête en regardant tout autour d’elle à nouveau. « Mais les Vesses-de-Loup c’est bien, vous avez bien reconnu, les pensées aussi c'est très bien, mais je crois qu'on en parlera pas. Nous allons d’abord nous intéresser au Pissenlit que vous avez reconnu, pour être en accord avec mon titre de professeur de botanique je vous donne son nom latin, mais vous n’êtes pas obligé de retenir, vous allez avoir d’autres formules à retenir dans ce cours. Le pissenlit du genre Taraxacum, je ne vous donne que le nom de genre parce qu’il y a de nombreuses espèces proches dans ce genre, mais toutes répondent à la même formule, est une plante à fleur qui se développe un peu partout, il faut dire qu’elle a une méthode pour diffuser ses graines très efficace, je suis sûr que vous la connaissez ! Vous y avez même déjà participé ! » Elle avait réussi à trouver un champignon, mais qui n’était pas considérer comme une plante. Bien peu joyeux pour la poufsouffle qui avait voulu montrer qu’elle était meilleure qu’avant en faisant une erreur plutôt conne. Elle suivait des cours pour s’améliorer, mais elle ne réalisait pas qu’elle ne sera jamais la meilleure avec tout ce qu’elle avait raté en écoutant pas les professeurs qui voulaient que faire leur travail. Ils voulaient donner des informations, des connaissances et du savoir aux élèves. Ça ne servait à rien de ne pas les écouter en se pensant au dessus des autres en ayant pas besoin de ses informations pour faire une vie paisible. Non, elle comprenait ses erreurs maintenant. Elle comprenait qu’elle voulait avoir un bon travail qui pouvait la faire vivre. Être dans la classe moyenne ayant assez pour se payer quelques petits surplus – Des sorties – sans jamais se sentir coupable d’avoir dépensé de l’argent qu’elle avait emprunté à des proches pour se nourrir et payer son loyer. Non. Elle voulait avoir un bon job pour se sentir mieux. Elle voulait performer pour ses années de rajout restantes. Elle avait le pouvoir de changer. Elle avait encore le temps de changer pour montrer qu’elle avait une tête qui comprenait un gros bon sens et un cerveau intelligent. Elle voulait prouver à la terre entière qu’elle était capable d’améliorer sa vie qui était bien minable à ses yeux. La jeune femme regarda émerveillé le professeur soufflé sur le pissenlit mature qui était prête à faire pousser plusieurs bébés comme lui. Si elle n’avait pas été aussi sérieuse, elle aurait surement applaudit devant ce geste. Elle aimait voir volé les petites graines de pissenlit. Ce n’était pas pour rien que lorsqu’elle était petite, elle soit l’auteur de propagation des pissenlits sans arrêt pendant toute la saison estivale. Elle restait silencieuse pendant ce spectacle qu’elle appréciait avec son regard enfantin qui cachait pourtant une pointe de tristesse. « Et voilà ! On peut utiliser une formule intéressante juste avant de souffler dessus, les graines sont alors portées vers la personne que l’on aime. Malheureusement, les graines de pissenlit n’ont qu’une très faible portée avec ce sort, en revanche, il y a une autre plante présente ici, qui avec ce même sortilège peut envoyer ses fruit vers la personne aimée et cela même à l’autre bout du monde. Je me suis dit que cela pourrait vous intéresser… Aller, je vous donne le nom vulgaire de la plante, Capselle ou Bourse-à-Pasteur et vous devez me la trouver. Pour cela, sachez que dans les villes moldues on peut parfois la trouver à l’intersection d’un trottoir et d’un mur, je vous laisse donc tirer des conclusions quand à ses besoins pour vivre. Oh et quand vous aller voir la forme de ses fruits, vous aller comprendre pourquoi on l’utilise pour les histoires d’amour. » Ashley se gratta la tête en essayant de se souvenir dans sa longue lecture rapide des plantes à la bibliothèque si elle n’aurait pas vu ce nom et la photo. Elle cru avoir une vague impression que c’était bien le cas. Elle fouillait sa mémoire essayant de se rappeler. Elle réfléchissait si fort que dans le visage. « Je ne sais pas tous les réponses, mais je vais me jeter à l’eau pour tenter de répondre quelques choses qui a de l’allure. Je crois que le fruit donne la forme d’un semblait de cœur. Je crois que la plante a besoin d’un peu d’eau et de peau de soleil. Je crois qu’elle pousse dans des terres plutôt arides où les autres plantes ont de la misère à pousser ayant besoin de nutriment … » elle essayait de se démerder, même si ça ne semblait pas avoir de sens. Elle tentait. « C’est quoi ce sort ? Je veux le savoir ! » Elle se mit à chercher la plante en attendant la réponse de Frederick. « Je peux vous poser une petite question ? » dit-elle en continuait ses recherches. Elle devait trouver. Elle cherchait une plante avec un semblant de fruit en forme de cœur. C’était la seule chose qu’elle savait et qu’elle était presque certaine que c’était bon. « Avez-vous toujours aimé les plantes, même lorsqu’elle vous étiez élèves ? Vouliez-vous devenir un professionnel des plantes depuis longtemps ? »
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyMer 7 Juil - 19:04


Quelque chose d’étrange s’était produit chez le professeur de botanique, avant, malgré ses longues années d’enseignement, jamais il n’avait cherché à être proche d’un élève, sauf, un fois la majorité acquise pour de nouvelles expériences. Mais sinon, il fuyait les élèves, , il n’avait pas envie de les connaitre, ni même de les voir trop souvent. Mais le hasard des évènements de Poudlard l’avait confronté à ce qu’il ne voulait pas connaître, une élève qui lui avait délivré un peu d’elle-même en vue de se décharger un peu son cœur meurtri. Et le si fier insensible aux problèmes des élèves avait bien du écouté, il avait compatit au malheur de la jeune fille et surtout il avait cherché à l’aider. C’est que derrière toutes les excentricités du personnage se cachait une âme aimable et attentionnée, tout de même, il n’aurait pas mit autant de monde dans son lit sans cela !

Alors maintenant il se retrouvait à donner des cours particuliers à cette élève, bon d’accord, ce cours là il ne l’avait pas préparé et il inventait au fur et à mesure, il n’était donc pas très attentif aux questions de la jeune Ashley, sinon à coup sûr, il lui aurait expliqué de manière très claire que si elle voulait comprendre en quoi les algues faisaient n’importe quoi, il lui aurait donné comme exemple un arbre généalogique. Toutes les espèces vivantes appartiennent à un arbre similaire, du moins, on essaye qu’il soit similaire, mais les algues elles correspondent plutôt au résultat de l’oncle de la mère qui aurait eut une fille avec le grand père du père, tout en étant également la tante de l’ami d’enfance du fils du cousin éloigné et aussi un peu le cousin invisible de la mère. En bien plus compliqué évidemment. En revoyant mentalement l’arbre du vivant dans sa tête il s’imagina que cela devait être génial à l’époque, toutes les orgies qu’il y avait du y avoir… Cela le laissait rêveur.

Donc il donnait un cours, lui, celui qui évitait les confrontations avec les élèves, mais il devait bien avouer que devant l’envie évidente de la jeune Ashley de trouver cette plante aussi insignifiante pour envoyer une preuve d’amour à l’homme de sa vie, il se sentait prêt, bon à condition qu’il y ait quelques oignons dans le coin, à pleurer comme une madeleine devant une telle situation. Situation qu’il aurait décrite comme pétrie de guimauve écœurante, mais bon, connaître la situation fait changer les esprits. Et puis, devant une fille aux cheveux roses, on pouvait bien faire dans la guimauve, quitte à avoir un style, autant y aller à fond !

Il la laissait chercher à vois haute les propriétés de la plante, pour qu’elle ait sa propre réflexion car le plus important pour lui était que les élèves sachent comment réfléchir. Apprendre des choses par cœur, c’était accessible pour quiconque avait du temps, mais savoir ne serait-ce que lire quelque chose et le comprendre départageait déjà bien des élèves. Et il devait bien avouer qu’il avait devant lui une jeune fille qui savait réfléchir par elle-même, c’est d’ailleurs sûrement cette capacité qui la sauvera de l’échec scolaire, bien qu’elle ait une partie de sa vie détruite. Mais bon pour l’instant, il la laissa chercher avec attention la plante en question, à quatre pattes dans l’herbe, la vie est magnifique ! Et ceci, que l’on soit ou non accompagné ! Il ne répondit pas lorsqu’elle lui demanda « C’est quoi ce sort ? Je veux savoir ! ». Un tel enthousiasme faisait plaisir à voir chez cette jeune fleur qui avait fané un temps. Mais lorsqu’elle lui posa une question concernant un autre domaine, il était bien obligé d’y faire un peu plus attention. « Je peux vous poser une petite question ? Avez-vous toujours aimé les plantes, même lorsqu’elle vous étiez élève ? Vouliez-vous devenir un professionnel des plantes depuis longtemps ? »

Écouter une jeune fille livrer un peu de sa vie était une chose, parler un peu de lui à cette même jeune fille en était une autre. Il est vrai que cela aurait été un juste retour des choses, elle se confie, lui aussi, mais ce n’était pas le genre du professeur de botanique. Surtout que si Frederick répondait à cette question, il ne pouvait que dire la vérité, il ne se voyait pas mentir, il était donc obligé de parler de lui de façon beaucoup plus intime qu’un professeur ne devrait le faire. D’un autre côté, répondre à ce genre de question était inévitable, pour une jeune élève en plein questionnement sur son avenir, savoir comment un ainé à trouvé ce dans quoi il allait travailler pour le restant de sa vie… Frederick aussi avait connu ce flottement entre sa vie étudiante et sa vie professionnelle. Se consacrer à une seule chose après l’école pouvait effrayer, il devait bien le reconnaître, lui tout ce qu’il savait, c’est qu’il voulait vivre avec Violette, après… Rien que pour cela, pour aider une nouvelle fois la jeune Ashley, il se devait bien de lui répondre et puis après tout, même si elle posait cette question pour faire la conversation pendant qu’elle observait les fleurs, cela montrait tout de même un certain intérêt pour lui. Le terrible professeur de Poudlard était finalement un humain. Ne réfléchissant pas d’avantage, il se décida de lui répondre :

« Et bien voyez-vous jeune fille, je suis né au beau milieu des fleurs, ma mère m’a ensuite inculqué le savoir qu’elle possédait sur les plantes qu’elle connaissait. Et sa passion s’est transmise à moi, certainement out autant par ce qu’elle m’apprenait que lorsque nous étions tous les deux, moi en train de naître et elle en train de donner la vie au milieu de milliers de vies… Je crois que c’est ça, le côté vivant de cette matière qu’il m’intéresse, comment la vie utilise la magie, bon bien sûr j’aurais pu choisir quelque chose de plus animal, mais je crois que les insectes ont plutôt ennuyé ma mère lorsqu’elle accouchait, alors que les arbres et les fleurs étaient là, attendant la fin de ce qui devait arriver, des sortes d’observateurs. J’aime beaucoup l’observation et vous devez sûrement vous en rendre compte en ce moment même, l’observation c’est quelque chose d’essentiel en botanique, nom d’une gargouille ! Mais voilà, j’aimais les plantes, c’était un fait établi, après, savoir si j’allais en faire mon métier… c’est presque par hasard que j’ai fini ici ! Lorsque j’ai rapporté la corps de l’ancien professeur de botanique avec qui je vivais, le malheureux avait eut un souci lors d’un exploration pour aller étudier les plantes, je me suis fait engagé, l’école avait besoin d’un nouveau professeur, et bien que j’étais encore assez jeune, j’avais les connaissances nécessaire. Bon bien sûr, je n’ai pas tout de suite pris le poste, il fallait d’abord que je fasse le deuil et que je me décide. » Frederick se remémora Pléione un instant, le temps avait passé et maintenant il ne l’évoquait plus qu’avec de joyeux souvenirs en tête, c’était bien mieux comme cela. « D’ailleurs, je me souviens que lorsqu’il était en Australie, j’ai reçu des feuilles, en forme de cœur provenant d’un arbre de là-haut et il avait utilisé le même sortilège que je vais vous apprendre. Cependant c’était un très bon sorcier, il pouvait exécuter ce sort avec n’importe quoi… » Un étincelle de malice pétilla un instant dans ses yeux en souvenir de certain évènement, puis il poursuivit : « … mais pour vous, la Capselle sera bien plus réceptive, le sortilège à été crée pour elle. »

Avec son long monologue plein de souvenir, le professeur n’avait pas vu le temps passé, et la jeune fille avait enfin trouvé la plante aux fleurs blanches et aux fruits en forme de cœur. Il ne restait plus qu’à lui donner la formule.

« Il vous suffit de lever votre baguette et de la pointer avec force vers la plante en prononçant Phillos Capsella, bien sûr, vous pouvez penser à la personne que vous aimez, mais pas forcément, les fruits se dirigeront toujours vers celui que vous ailer. Bon faites tout de même attention, soyez sûre de vos sentiment, il ne s’agirait pas qu’un autre reçoive ces fruits, cela ferait jaser ! »

Maintenant c’était à Ashley de travailler, il y avait bien longtemps que Frederick ne pouvait plus faire ce sort, à se ne plus vouloir s’engager, on n’aimait plus vraiment, le cœur n’avait plus personne vers qui se tourner, car ce sortilège ne fonctionne pas avec les morts.
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Ashley Johnson
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyMar 3 Aoû - 4:27

La vie d’Ashley n’avait jamais avait été superbe. Elle avait passé ses années sur un fil délicat où elle marchait lentement sur ce dernier tel un équilibriste ou un funambule . Elle n’était pas une professionnelle de ce genre de chose. Elle n’avait jamais réussi à sortir de tous ses intempéries qui faisaient que sa vie était un enfer lorsqu’elle vivait ce genre de jour. Elle n’était pas une femme parfaite. Elle n’avait pas ce corps parfait ou encore le style de toute celle qui avait la chance de plaire à tous. On ne pouvait pas dire qu’Ashley était fessue ou ronde. Loin de là, mais elle ne réussissait pas à obtenir les mâles dans son camp. Elle n’avait pas certainement ce bel homme. Pourtant, Ashley avait eu la chance de trouver un garçon qu’on pouvait qualifier de tarzan. Hélas, elle avait perdu son Zeké dans ce kidnapping. La poufsouffle devait être en guerre avec ses sentiments chaque jour. Elle avait envie d’hurler sa peine, sa détresse et l’envie de le revoir. Son cœur ne pouvait plus vivre dans cette guérilla de sentiment qui la tenait sans cesse. Elle était sur le bord de couler dans cette mer de ténèbres qui effrayait déjà la petite Poufsouffle. Bref, elle n’avait pas cette vie qu’elle avait désirée après la rencontre de Zeké Jordan. Avait-elle la malchance ou un mauvais chakra qui planait tout autour de Ashley ? Elle avait perdu le seul garçon qui pouvait la rendre totalement folle amoureuse. Le destin ne devait pas comprendre les souhaits qu’Ashley adressait à ce fichu destin. Devait-elle parler le Volapük pour se faire comprendre ? À qui devait-elle adresser ses prières et ses vœux ? Jésus de Nazareth ou encore Dieu lui-même ? Elle n’en avait aucune idée. Mais le destin avait un foutu culot pour lui faire ce genre de choses. Elle n’en pouvait plus. Elle avait marre de ce fichu destin qui ne l’aidait en rien. Pourtant, elle essayait de s’aider plus que possible. Elle voulait faire quelques choses de sa vie. Elle était prête de lire tout ce qui était dans la grande bibliothèque d’Alexandrie en Égypte. Elle pouvait examiner toutes les œuvres d’art du grand Michel-Ange. Elle était prête aussi à changer de langue pour parler le français et lire tous les poèmes du monde, même ceux du canadien-français, un jeune devenu fou avant sa totale maturité d’adulte, Emile Nelligan. Elle faisait tout pour oublier son petit-ami à des kilomètres d’elle. Elle était devant ce professeur qui n’était pas celui qu’on aurait approché autant. Il y avait de drôle de rumeurs à leur sujet. Elle serait la fille cachée de ce dernier. Mais d’où tenait-il ses informations totalement faux ? les gens étaient bizarres. Les gens ne s’écoutaient certainement pas parler. Elle les ignorait. Elle avait les cours en secret avec le seul qui lui faisait croire à un avenir prochain. Il l’avait aidé à oublier un peu les problèmes de sa vie. Elle pouvait s’évader dans un monde où elle pouvait apprendre autant qu’elle voulait en occupant son esprit. Elle avait tort et elle avait raison pour certaines choses. Elle apprenait beaucoup de choses avec cet homme qui prenait le temps de passer par-dessus ses principes. Bref, elle cherchait ce qu’elle devait trouver. Elle cherchait. Très fort. Tout en cherchant, elle parlait au professeur pour en apprendre plus sur les plantes et sur lui. Elle se le permettait, car il était plutôt très, très gentil avec elle. Il n’avait pas plus qu’une relation amicale entre ses deux personnes. Elle ne cherchait pas plus auprès de ce dernier. Elle ne cherchait qu’en apprendre d’avantage. « Et bien voyez-vous jeune fille, je suis né au beau milieu des fleurs, ma mère m’a ensuite inculqué le savoir qu’elle possédait sur les plantes qu’elle connaissait. Et sa passion s’est transmise à moi, certainement out autant par ce qu’elle m’apprenait que lorsque nous étions tous les deux, moi en train de naître et elle en train de donner la vie au milieu de milliers de vies… Je crois que c’est ça, le côté vivant de cette matière qu’il m’intéresse, comment la vie utilise la magie, bon bien sûr j’aurais pu choisir quelque chose de plus animal, mais je crois que les insectes ont plutôt ennuyé ma mère lorsqu’elle accouchait, alors que les arbres et les fleurs étaient là, attendant la fin de ce qui devait arriver, des sortes d’observateurs. J’aime beaucoup l’observation et vous devez sûrement vous en rendre compte en ce moment même, l’observation c’est quelque chose d’essentiel en botanique, nom d’une gargouille ! Mais voilà, j’aimais les plantes, c’était un fait établi, après, savoir si j’allais en faire mon métier… c’est presque par hasard que j’ai fini ici ! Lorsque j’ai rapporté la corps de l’ancien professeur de botanique avec qui je vivais, le malheureux avait eut un souci lors d’un exploration pour aller étudier les plantes, je me suis fait engagé, l’école avait besoin d’un nouveau professeur, et bien que j’étais encore assez jeune, j’avais les connaissances nécessaire. Bon bien sûr, je n’ai pas tout de suite pris le poste, il fallait d’abord que je fasse le deuil et que je me décide. » Ashley détacha son regard sur les mauvaise herbes et le gazon du fin fond du parc. Elle posa son regard sur Frederick. « Je trouve que vous ayez la chance d’avoir connu une mère qui avait une passion à partager. » Elle souriait à Frederick qui semblait être dans un bon moment avec ses pensées. Elle devait l’avouer qu’elle le trouvait réellement, ultra, chanceux. Il avait eu quelqu’un auprès de lui qui lui avait montré un si beau métier, même si au fond il avait obtenu le job après un triste évènement. Elle était contente qu’il est trouvé quelques choses au fond. La vie n’était pas facile à comprendre. Il donnait la gloire ou des moments heureux, mais la vie pouvait changer des choses bien rapidement. Les gens passaient dans les vies sans nous dire au revoir lorsque la vie décidait que la fin était arrivée pour telle ou telle personne ayant passé dans notre vie aussi rapidement qu’un claquement de doigt. Ils avaient la chance de connaître des gens, mais la malchance que ceux-ci décèdent à tout moment était douloureux à chaque fois qu’on apprenait ce genre de chose. On perdait la notion des morts ou des gens qu’on a perdu, mais au fond… on se souvient de tout le monde qui nous ont quitté. Ashley se souviendra chaque jour Alban, son ami, qui est mort devant les yeux de sa petite-amie qui souffrait, elle-aussi. Elle comprenait le deuil de son professeur personnel. Elle comprenait le bonheur d’avoir un post même si quelqu’un était mort pour l’obtenir, mais la vie réserve bien des surprises, mais aussi des moments aussi tristes et injustes. Elle ne pouvait pas décrire la vie, elle-même. « D’ailleurs, je me souviens que lorsqu’il était en Australie, j’ai reçu des feuilles, en forme de cœur provenant d’un arbre de là-haut et il avait utilisé le même sortilège que je vais vous apprendre. Cependant c’était un très bon sorcier, il pouvait exécuter ce sort avec n’importe quoi…mais pour vous, la Capselle sera bien plus réceptive, le sortilège à été crée pour elle. » Elle regardait son professeur s’étant rapprochée de lui à nouveau de lui. Elle le regardait avec des yeux ronds. Elle gardait sur le coup le silence. Elle préférait celui à ce qu’elle fasse des erreurs débiles comme d’habitude en s’excitant. « Il vous suffit de lever votre baguette et de la pointer avec force vers la plante en prononçant Phillos Capsella, bien sûr, vous pouvez penser à la personne que vous aimez, mais pas forcément, les fruits se dirigeront toujours vers celui que vous ailer. Bon faites tout de même attention, soyez sûre de vos sentiment, il ne s’agirait pas qu’un autre reçoive ces fruits, cela ferait jaser ! » Elle le regardait en sortant sa baguette, hypnotisée sur le coup. Elle fit ce qu’il dit faisant le sort en pointant sur l’une des plantes avant de se retourner vers Frederick. « Et si jamais ça n’arrivait à lui, parce qu’il est pris sous sa forme lupine que j’hais plus que tout au monde. C’est à cause d’elle qu’il n’est plus auprès de moi. Je n’en peux plus d’être loin de lui. J’ai tellement hâte qu’il revienne ici. Si un jour il revient. J’ai bien l’impression que je ne le reverrai jamais. Vaut-il mieux que je… cesse de croire à son retour faisant un deuil pour de bon ? Parfois, je me dis qu’il vaut mieux qu’il meurt que de continuer à souffrir. Je sais qu’il souffre. Je sais qu’il s’en veut surement pour des choses qu’il ne peut contrôler. Je sais à quel point, il se hait pour son problème de poil… aaah, j’en ai marre de cette situation. Vous savez ? »

( nul --' )
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Frederick R. H. Bower
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyMer 6 Oct - 19:10


La magie avait toujours fasciné Frederick, il avait beau être né dans une famille où la magie faisait partie du quotidien, il y avait des moments ou il pouvait rester émerveillé pendant l’accomplissement d’un sort. Oui, le truculent Mr Bower pouvait passer son temps à regarder la magie œuvrer ou les plantes pousser. Il était dans cet état d’esprit lorsqu’il regardait Ashley lever sa baguette prête à accomplir l’un des plus beaux sortilèges de botanique. Pour lui tout allait se passer simplement, la jeune fille allait prononcer la formule avec le geste associé et les petits fruits de la capselle allaient s’envoler délicatement, gracieusement puis filer à toute vitesse dans une direction précise.

Au lieu de l’explosion de beauté magique qu’il attendait, ce fut une explosion de paroles : « Et si jamais ça n’arrivait à lui, parce qu’il est pris sous sa forme lupine que j’hais plus que tout au monde. C’est à cause d’elle qu’il n’est plus auprès de moi. Je n’en peux plus d’être loin de lui. J’ai tellement hâte qu’il revienne ici. Si un jour il revient. J’ai bien l’impression que je ne le reverrai jamais. Vaut-il mieux que je… cesse de croire à son retour faisant un deuil pour de bon ? Parfois, je me dis qu’il vaut mieux qu’il meurt que de continuer à souffrir. Je sais qu’il souffre. Je sais qu’il s’en veut surement pour des choses qu’il ne peut contrôler. Je sais à quel point, il se hait pour son problème de poil… aaah, j’en ai marre de cette situation. Vous savez ? »
Evidemment c’était problématique.

Le professeur de botanique avait l’impression d’avoir déclenché une avalanche, il avait pris un joli petit caillou pour montrer à la jeune Ashley un sortilège sympa, mais au final cela avait fait écho aux craintes profondes de cette pauvre âme esseulée, les cailloux s’étaient donc mis en mouvement, devenant des rochers et enfouissant sous une tonne de gravats le pauvre Frederick qui pensait bien faire.

Bon tentons de déblayer tout ça… Même s’il avait fournit d’incroyables efforts pédagogiques avec cette jeune fille, il allait revenir à des méthodes plus traditionnelles pour lui. Le problème était épineux, mais il y avait bien quelque chose dans tout ça, bien que n’étant pas le cœur du problème, auquel il allait pouvoir répondre. Certes, ce n’était pas des plus sérieux, mais bon en même temps Mr Bower était tout sauf sérieux.

Donc, la partie du problème qu’il pouvait traiter, il savait que même sous une forme de loup-garou, les fruits partiraient. Même si sa personnalité était changée, sa forme également, c’était toujours lui, en théorie. Et pour un sortilège, seule la théorie compte. Mais évidemment, pour la petite amie… c’était autre chose. Bon. Cela commençait à faire un petit moment qu’il n’avait pas parlé et la jeune fille allait bientôt se rendre compte qu’il était embêté et elle n’avait pas besoin de ça. Mais en même temps, Frederick ne savait vraiment pas comment aborder la solution… Il aurait bien besoin d’un bon verre… Il loucha un moment sur les serres, non, ça ne serait pas bien, il ne pouvait pas l’abandonner comme ça, aller boire un coup et revenir. Il lui fallait trouver une autre solution… ah mais oui, sa flasque ! Il avait toujours une flasque sur lui ! Un petit toussotement pour faire croire qu’il avait ml à la gorge, ce qui serait la raison pour son mutisme et une petite gorgée et voilà, il aurait les idées plus claires ! Allez hop, on envoi !

Une petite gorgée plus tard, une réflexion se formait déjà dans son esprit :
« Je ne suis qu’un simple professeur de botanique, donc tout ce que je peux vous dire, c’est que peut importe la forme et la pilosité du sujet, le cœur est toujours là, même s’il ne s’exprime pas. Alors tant qu’il y a le cœur, le reste suit, donc les petits fruits s’envoleront. Pas d’inquiétude pour ça ! »
Hum, visiblement la gorgée n’a pas suffit…

Désolé, j’ai eu un peu de mal…
><
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Ashley Johnson
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptySam 27 Nov - 4:09

Elle avait peur que les petits fruits ne se rendent jamais à l’amour de sa vie si loin d’elle. Saviez-vous à quel point sa situation était difficile ? Elle souffrait littéralement sans lui. Elle avait toujours réfléchi à un futur avec lui. Elle avait cru que leur vie était éternelle ensemble. En fait, il valait mieux parler de leur vie de couple. Il était certain qu’elle l’aimait plus que tout au monde, mais elle devait se faire une raison… elle ne le reverrait pas. Elle avait cette vague impression. Elle avait l’impression que jamais il ne reviendrait. Il était dangereux. Il avait blessé et tué des gens. La vie leur réservait un triste sort, mais elle continuait à croire en peut-être quelques choses. Elle savait bien que toutes les larmes du monde ne pourraient peut-être pas le ramener à elle. Si jamais il revenait, il ne serait jamais le même. Il avait souffert terriblement. Elle le savait. Elle n’était pas conne. La Poufsouffle avait peut-être trainé de la patte toutes ses années. On lui avait souvent dit qu’elle n’avait aucun avenir devant elle. Parfois, elle avait entendu les autres élèves dire qu’elle n’avait aucune intelligence. C’était faux, sauf qu’elle avait mieux à faire que d’ouvrir un ouvrage qui racontait des choses qu’on avait découvert. Maintenant, elle n’avait que cela à faire. Elle ne pouvait faire autrement que de se changer les idées. Frederick l’aidait grandement. Il lui changeait très bien les aider, même s’il lui parlait sans gêne de Zeké. Saviez-vous que la jeune femme ne l’aurait jamais approchée si cela n’avait pas été que de cette fois où elle avait du jouer le lutin de Frederick ? Elle avait décidé de s’ouvrir à lui. Elle n’avait pas été bien vilaine, heureusement pour l’homme. Elle s’était plainte, mais il l’avait bien pris. Il ne l’avait pas jugé. Il avait même été solidaire avec elle. Elle ne pouvait que se rapprocher de lui. C’était une relation professeur – élève sans ambiguïté. Elle l’aimait beaucoup Frederick. Il était un peu son sauveur du moment. Elle avait tout de même peur de rater son coup pour les petits fruits. Pourtant, elle remarqua qu’il eut une petite gêne. Elle se sentait conne du coup d’avoir dit ce qu’elle avait à dire sur ses petits fruits qui ne se rendraient peut-être pas à celui pour qui son corps battait si fort. Ashley devait se l’avouer, elle était difficile à suivre. Au lieu de tenter le coup, elle se posait des questions. Elle devait profiter de ce sort au lieu de se casser la tête. La Poufsouffle se cassait toujours la tête pour un rien. Elle devait arrêter de s’en faire comme cela. Elle devait prendre les occasions qu’on lui donnait d’envoyer un message presque imperceptible pour les ravisseurs, mais aussi peut-être pour son amoureux on ne savait où il était. Ashley gardait son regard sur le professeur qui toussa. Elle ne le quittait pas du regard. C’était la seule personne avec qui elle n’éclatait pas en sanglot sur le coup. Elle gardait son calme. Elle attendait toujours après le restant du cour où de ce qu’il pouvait lui dire. « Je ne suis qu’un simple professeur de botanique, donc tout ce que je peux vous dire, c’est que peut importe la forme et la pilosité du sujet, le cœur est toujours là, même s’il ne s’exprime pas. Alors tant qu’il y a le cœur, le reste suit, donc les petits fruits s’envoleront. Pas d’inquiétude pour ça ! » Elle baissa les yeux en direction du sol au tout début. Elle le regarda à nouveau. « Je vous énerve, Frederick ? » dit-elle tout simplement sans vraiment qu’on puisse comprendre pourquoi elle disait ce genre de chose. Elle était juste totalement perdue. Elle devait savoir si oui ou non elle l’énervait. « Je sais que vous n’êtes pas le professeur qui veut avoir l’image d’un professeur compréhensif et gentil. J’ai respecté notre engagement en ne vous faisant pas passer pour ce que vous ne voulez pas passer. Je vous remercie encore une fois pour les cours que vous me donnez. Je voulais vous le faire encore savoir. Je vais aussi vous dire que…j’suis heureuse de pouvoir connaître toujours plus sur votre passion qui est les plantes. Je n’ai jamais réellement compris pourquoi vous pouvez vous attachez à ses plantes, mais je me suis trompée… les plantes se sont des amis qu’on ne pourra jamais perdre, il y en aura toujours. Elles ne peuvent pas nous briser le cœur. On peut les aimer plus que tout au monde sans sentir notre monde s’écrouler sous nos pieds. Je me plonge à chaque fois que je viens ici avec vous dans un univers que j’apprécie. J’oublie un instant ma misérable vie. Je ne serais pas du genre à aller vers vous par votre comportement, mais je vous connais un peu plus… Je vous fais ce long discoure et je ne sais aucunement pourquoi je le fais, mais je le pense. J’aime partager mes pensées… » Elle rougit légèrement. Elle venait encore de lui faire un discoure qui pourrait être gênant pour un professeur venant d’un élève. L’élève était un peu dérangé d’ailleurs. C’était loin d’être des aveux amoureux. Jamais. Elle n’était pas amoureuse de son professeur. Il était un ami tout simplement. Il fallait comprendre qu’elle cherchait une famille ce qu’elle avait perdu depuis que Zeké n’était plus là. Elle était seule au monde.
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyMar 25 Jan - 10:18


« Je vous énerve, Frederick ? »

Quelle question, par défaut pour le professeur de botanique tous les élèves de Poudlard l’énervaient. C’était seulement, disons cinq ans après leur scolarité qu’ils pouvaient commencer à être catalogués autrement qu’en tant qu’élève stupide et chiant. Mais même là encore Frederick conservait de vieux griefs conter certains, comme par exemple ceux qui insistaient pour le voir à la fin de cours ou ceux qui lui posaient des questions sur les notes. Parce que ceux qui posaient des question on avait toujours l’impressions que c’était des questions existentielle que s’il ne savaient pas pourquoi il fallait lever la baquette bien haut pour exécuter tel sort de soin il n’allaient pas dormir de toute la nuit. Non mais franchement, même s’il était passionné par la Botanique jamais il n’a gonflé Mrs. Chourave à la fin des cours ! Et quand à ceux qui ne s’inquiètent que des notes… la meilleure parade qu’il ait trouvé c’est faire une interro surprise dès que quelqu’un lui parle de notes, comme ça les élèves apprennent rapidement à ne pas l’embêter là-dessus. Souvent on lui a demandé pourquoi il était devenu professeur s’il détestait les élèves. Mais c’est pas qu’il les détestais, c’est juste qu’il ne voulait pas à avoir à les côtoyer plus que nécessaire, c'est-à-dire dans le cadre du cours systématiquement, et que pour la plupart ils ne l’intéressaient pas du tout. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire qu’un tel allait finir vendeur chez Fleury et Bott ou un tel en temps qu’Auror. Ça ne le concernait pas ! Mais il fallait bien croire que même le pire vieux con de prof pouvait changer d’avis. Enfin pas trop juste pour un cas particulier hein. Il n’allait pas non se mettre à être compréhensif pour tous les élèves et écouter leurs questions stupides après les cours. S’ils avaient pas compris tant pis pour eux ! Donc bref, il avait changé d’avis, juste pour une élève, juste pour cette jeune demoiselle aux cheveux roses dont la situation sentimentale était très délicate. Suite à sa question il s’empressa de baragouiner : « Non, non non, bien sûr que non ! ». Bon d’accord, elle l’énervait un peu, mais pas directement elle, c’était plus la situation, là aujourd’hui il aurait préféré se mettre de la musique à fond tout en dansant de manière effrénée sur les rythmes endiablés. Ou encore aller siroter une de ses créations alcoolisée dans la serre des plantes dangereuses, il aimait bien faire ça. Là il fallait qu’il fasse un cours à la jeune fille, bon il lui en faisait un, un peu sorti de derrière la barbe de Merlin, mais bon, il lui apprenait quelques petites choses. Il voyait bien que c’était important pour elle, donc il continuait.

« Je sais que vous n’êtes pas le professeur qui veut avoir l’image d’un professeur compréhensif et gentil. J’ai respecté notre engagement en ne vous faisant pas passer pour ce que vous ne voulez pas passer. Je vous remercie encore une fois pour les cours que vous me donnez. Je voulais vous le faire encore savoir. Je vais aussi vous dire que…j’suis heureuse de pouvoir connaître toujours plus sur votre passion qui est les plantes. Je n’ai jamais réellement compris pourquoi vous pouvez vous attachez à ses plantes, mais je me suis trompée… les plantes se sont des amis qu’on ne pourra jamais perdre, il y en aura toujours. Elles ne peuvent pas nous briser le cœur. On peut les aimer plus que tout au monde sans sentir notre monde s’écrouler sous nos pieds. »

La jeune fille venait de lui montrer une vision des plantes qu’il n’avait jamais eu, comme des amies qui ne peuvent pas vous briser le cœur. Immédiatement il eut envie d’objecter, bon d’accord il leur parlait souvent à ses plantes, mais pas comme à des amis ! La preuve il ne parlait jamais comme ça à… bon à ceux qu’il considère comme ses amis, là s’il trouve personne à désigner c’est qu’il a plein d’amis ! Mais au fur et à mesure qu’il essayer de démonter que ce qu’Ashley veniat de dire était faux, il se rendait compte qu’en fait elle avait totalement vrai, il aimait les plantes, ça c’est un fait indéniable, mais depuis qu’il était professeur à Poudlard il avait développé une sorte de relation passionnée avec toutes les plantes qu’il avait autour de lui, et en y réfléchissant bien, ça avait commencé après qu’il ait fait le deuil de Pleione qui, avec Violette, avait été son seuls vrai ami. Bien sûr il connaissait un peu de monde, mais bon personne de manière intime. Enfin… il y a un bon paquet avec qui il a couché, du coup "de manière intime… ", mais c’est vrai qu’il n’avais aucun vrai ami. à part ses plantes. Et en y réfléchissant on a connu mieux comme amitié, parce que même si certaine plantes magique peuvent se déplacer un peu ce n’est pas elles qui viendront l’aider à se relever la prochaine fois qu’il jouera de l’air guitare et qu’il se coincera le dos.

C’est peut-être à cause de ce constat un peu déprimant que Frederick fut terriblement touché par ce que la jeune Poufsouffle fini par dire : « Je me plonge à chaque fois que je viens ici avec vous dans un univers que j’apprécie. J’oublie un instant ma misérable vie. Je ne serais pas du genre à aller vers vous par votre comportement, mais je vous connais un peu plus… Je vous fais ce long discours et je ne sais aucunement pourquoi je le fais, mais je le pense. J’aime partager mes pensées… ». S’il avait été d’une sensibilité à fleur de peur ses yeux se serraient bien embués de larmes, mais heureusement son flegme très anglais lui épargna cette réaction qui aurait pu être très dérangeante pour lui. D’ailleurs il eu la courtoisie de ne pas avoir l’air de remarquer le rougissement de la jeune fille, qui elle, devait être beaucoup plus sensible que le professeur. à court de mots, il aurait bien aimé dire à la jeune fille combien cet aveu, qui ne devait pas être facile à faire à un professeur, surtout quand on connait l’énergumène qu’est le professeur Bower, mais il ne trouvait pas les mots. Alors il dit simplement : « Merci. » La voix un peu chevrotante. « Bon je crois que j’ai besoin d’un petit remontant moi ! Jeune fille, je vous prie de m’accompagner, j’ai des jus si vous voulez, je n’ai pas que de l’alcool. » Même s’il n’était pas hypersensible, là il fallait qu’il fasse quelque chose sinon il allait se laisser aller, et ça il ne le voulait à aucun prix.
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MessageSujet: Re: Cours avec professeur très particulier   Cours avec professeur très particulier EmptyDim 3 Avr - 17:41

    Ashley devait vivre sa vie. Son conte de fée était terminé depuis longtemps. Il était mort depuis que son petit copain était disparu. Elle agonisait. Elle mourrait de plus en plus dans ce monde qu’elle trouvait injuste. Elle devait voir la lumière pour pouvoir la suivre pour sortir de ce sombre tunnel qui la tuait chaque jour de sa minable vie. Elle devait grandir dans cette expérience. Elle changeait peu à peu. Peut-être pas pour le meilleur par contre. Elle s’enfermait dans un monde de savoir où elle broyait du noir. Elle apprenait, mais elle mourait. Elle n’était plus la même. Elle changeait. La poufsouffle ne se reconnaissait plus. Elle n’était plus cette fille qui s’amusait avec un rien. On n’entendait plus son rire qui se répercutait en échos sur les murs de l’école comme autrefois. Ashley ne sera jamais plus la même. Sa vie avait grandement changé depuis que Zeké ne faisait plus partie. Comment pouvait-on changer autant pour un garçon qui n’existait plus ou presque plus ? le bonheur était si vite disparu. C’était tellement facile à détruire une personne en quelques mots. Comment pouvait-elle faire pour remonter la porte quand on avait la certitude que la personne disparue était son âme sœur et qu’il n’avait plus personne dans ce misérable monde pour nous. Bref, vous voyez bien le genre. Elle avait beau vouloir devenir une bonne élève, mais elle se plongeait dans des manuels où elle perdait le film du temps ainsi le rythme de vie d’une adolescente normale. Elle ne pouvait rester toujours ainsi. Elle devait changer d’état. Elle devait devenir celle qu’elle était sans devenir ce qu’elle n’était pas. Ashley prenait des cours particuliers avec un professeur particulier. Frederick était un peu comme son grand-père, parce qu’il était sûrement le professeur le plus âgé de Poudlard. Il semblait bien ouvert à tout ce qui se passait chez la jeune femme. Elle le savait mal-aimée du restant de Poudlard. Ashley aimait énormément cet homme. Elle ne le considérait pas autrement qu’un ami ou d’une sorte de grand-papa à elle. C’était son petit secret bien gardé. Elle était prête à partager bien des choses avec cet homme pour le plaisir de croire qu’il était son grand-père. Elle n’avait pas vraiment de famille d’ailleurs. Elle vivait chez son oncle et sa tante qui avaient de nombreux enfants. Elle ne les aimait pas et ils ne l’aimaient pas. Elle était trop étrange. Il était difficile de s’intégrer à une famille. Elle avait réussi à le faire avec les parents de Zeké qui malheureusement avait ignoré leur fils pendant qu’il souffrait d’un problème étrange de pilosité intensif qui semblait vouloir durer pour l’éternité. Elle ne pouvait réussir à passer totalement immédiatement au travers de ce qu’elle vivait carrément. Elle n’y arriverait jamais d’après elle. Elle était avec ce professeur que pour se changer les idées. Elle avait décidé d’apprendre comme une cinglée de nouvelles choses. Elle s’installait dans la bibliothèque et dans la salle commune pour étudier et travailler. Elle n’était plus la même. Elle était une nouvelle Ashley qui n’allait pas pour le mieux. Sa santé mentale se dégradait. Comment pouvait-elle espérer un jour oublier celui qui l’avait mise dans tous ses états ? Elle ne pouvait pas espérer sans faire à l’idée. Elle devait écouter les judicieux conseils de Frederick. Pourtant, elle se sentait bien en compagnie du professeur. Il lui apprenait tant de choses. Elle l’écoutait. Elle ne voyait pas ce côté méchant homme que les élèves n’arrêtaient pas de dire, même crier lorsqu’ils sortaient des cours. Elle ne voyait rien de tout cela. Il agissait plus que correctement avec elle. Il avait eu la bonté de lui donner des cours en plus, même s’il était nullement obligé de le faire. Elle voulait le lui dire. C’était ce qu’elle fit pour tout dire. « Merci. Bon je crois que j’ai besoin d’un petit remontant moi ! Jeune fille, je vous prie de m’accompagner, j’ai des jus si vous voulez, je n’ai pas que de l’alcool. » Il y avait quelques choses de différent dans sa voix. Ses paroles avaient sûrement touché le cœur de Frederick. Elle lui avait ce qu’elle avait à dire en ouvrant son cœur. Elle n’avait aucune gêne de le faire, même si elle avait pris quelques teintes de couleur. Heureusement qu’elle avait les cheveux roses , les teintes ne changeaient pas trop. « … je… suis désolée de vous partagez ceci. Si je vous ai chamboulés, je m’en excuse. Je ne voulais pas vous mettre dans cette état. Je voulais que partager certaines choses que je gardais en moi. » Elle prit une pause et le regardait droit dans les yeux avec des petits yeux tristes. « Je veux bien me suivre. Si vous me promettez cette fois-ci de ne pas me faire boire. Je n’ai plus l’habitude de boire. » Elle lui fit un petit sourire. « Donc je conclus que le cour d’aujourd’hui est terminé. C’était très intéressant, mais je finis toujours par voir les mauvais côtés. Je vous remercie de me donner du temps. Je réalise que vous agissez comme un père avec moi. Ça me fait du bien. » Elle s’approcha de lui et se permit de lui faire un câlin. C’était bien de dire ce qu’elle avait sur le cœur, même si c’était tout mignon. C’était ce qu’était Ashley. Il n’y avait pas autres choses à dire. Ashley disait ce qu’elle pensait, même si c’est pensé était disons plutôt gênante. Elle s’en foutait au fond, elle disait ce qu’elle désirait vraiment.
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