Lizbeth avait bien une grosse tête. Même pendant l’été, elle devait se faire remarquer par tout le monde. Depuis la mort de ses parents, elle avait trouvé un nouvel endroit où habiter. Elle avait quitté l’Australie préférant ceci. Elle avait peur de retourner dans le manoir où ses parents avaient été assassinés. Lizbeth avait vu le meurtre de ses parents, mais elle s’était cachée pour ne pas finir comme eux. Elle s’était enfermée à un endroit où on n’aurait jamais cru la trouver. Elle n’avait pas fait un bruit. Elle avait eut terriblement peur. La serpentard était courageuse pour certaines choses. Elle était du genre à inviter les gens à l’accompagner ou monter sur scène à moitié nu. Ce n’était pas pareil que d’affronter des gens possiblement très dangereux qui voulaient peut-être lui faire la peau. Lizbeth n’avait pas envie de se faire tuer. Elle voulait vivre. Cela serait dommage de perdre une fille dans son genre. Il fallait bien l’avouer. Elle était belle. Elle plaisait. Peut-être pas à tout le monde, mais elle le croyait réellement. Pourtant, elle avait raison d’une partie. Elle plaisait à plusieurs garçons. Il fallait le rappeler qu’elle était tout de même un mannequin de lingerie fine très connue. Pour tout dire, elle était très connue. Elle aimait le faire rappeler. Il fallait bien s’y attendre. Elle était extrêmement narcissique. Elle n’avait pas vraiment de vrais amis, puisque certains s’approchaient d’elle pour son argent, sa popularité en dehors des murs de poudlard et aussi sa beauté… Bref, Lizbeth avait déménagé sans toutefois avoir vendu son grand manoir. Elle n’osait se présenter seule là-bas. Malgré, qu’elle adorait son pays. Elle aimait l’Australie. Elle aimait la chaleur, le soleil et les plages. Les paysages, le mode de vie, les animaux… c’était tout simplement magnifique. Elle aimait son pays natal, mais remettre les pieds dans le même manoir, c’était trop lui demandé. Elle était traumatisée. Elle était traumatisée par ce qu’elle avait vu dans ce manoir. Elle n’avait pas parlé de ce qu’elle avait vu à personne. Elle le gardait pour elle, même si Miranda Skeeter était au courant. Elle était là lorsque sa famille avait été tuée. Elle s’étai cachée avec Lizbeth puisqu’elles avaient quelques problèmes à régler entre elles. Jamais, elles n’auraient cru être au premier rang d’un assassinat d’une famille connue de sang-pur.

Lizbeth avait besoin de sortir. Elle avait besoin d’être à Londres. Elle avait besoin d’un jeune homme dans sa vie. Lizbeth avait besoin de s’éclater avant de reprendre les cours. Elle avait fait plusieurs contrats de photo. Pourtant la vie d’étudiante revenait à grand pas. Elle devait tout de même s’éclatera avec les garçons de Poudlard avant de retourner dans cette prison. Elle ne faisait jamais allusion à Adrian, quand elle parlait de s’amuser. Elle n’avait toujours pas pris le fait qu’elle avait été jetée par ce garçon. Un drôle de moineau. Un drôle de type. Comment pouvait-on oser de la laisser là après avoir passé un moment ensemble dans un lit à partager une certaine intimité ? Il était vrai qu’il lui avait reparlé par la suite. Ce n’était pas la meilleure situation qu’ils s’étaient retrouvés. Ils s’étaient retrouvés dans la cabane hurlante, car Lizbeth avait cru entendre des bruits suspects provenant de l’intérieur. C’était logique au fond, mais elle avait un peu trop bu. Il avait été terriblement méchant avec elle, pourtant il est venu lui montrer qu’il n’y avait rien du tout à l’intérieur… mais ils eurent une très mauvaise aventure. Ils finirent par tomber nez à nez avec des revenants qui n’avaient pas eu un bon passé. Croyez-moi tout le monde de poudlard a entendu parler de la fin tragique de Adam Whyte et surtout ce qu’il avait fait. Ce n’était que des détails, rien de plus, rien de moins. Lizbeth oubliait tous les histoires de l’année passée pour repartir d’un bon pied. Adrian n’était qu’un con. Il pensait que la petite conne de Grey était meilleure qu’elle. Elle était tellement… tellement… laide cette fille. Elle ne savait pas comment agir, ni se comporter. Elle était la honte. Rafael avait bien raison sur son cas. Bref, Lizbeth avait envoyé une lettre à un garçon qui lui avait plu lorsqu’elle avait aperçu l’année passée. Elle pourrait toujours réussir à le obtenir un rendez-vous. Elle était quand même une Mannequin connue. Lizbeth avait donc réussi à savoir ses coordonnées. Elle lui envoya donc une lettre par hiboux en l’invitant cette semaine à l’accompagner à la fête foraine. Un rendez-vous galant? Peut-être On pourrait dire. Elle se comporterait de façon complètement admirable que personne ne pourra douter d’elle pour une fois. Oui, elle savait que peut-être ça allait se finir comme avec Adrian…. Saviez-vous à quel point qu’elle s’en foutait ? Elle se foutait qu’il l’ait rejeté, parce qu’au fond la vie continuait. Elle allait trouver mieux. Beaucoup mieux. Il avait perdu une fille comme elle. Une fille de son gabarie. Elle ne comprenait pas de toute manière. Adam allait certainement accepter son invitation. Non ? Enfin, elle espérait tout de même sinon elle avait perdu son charme. Non. Il ne fallait jamais perdre son charme. Poudlard la rendait laide sinon.

La jeune se prépara la journée où elle avait décidé qu’elle le rencontrerait. Il était mieux de se présenter, car il subira la colère d’une serpentard déchainée. Cela faisait extrêmement peur, croyez-moi. La jeune femme s’installa dans un coin où les gens pourraient la remarquer. Elle s’était vêtue adéquatement pour un rendez-vous. Elle n’avait pas trop osé non plus, puisqu’elle était dans une fête foraine. Elle attendait patiemment l’arriver de son compagnon de la journée. Elle n’était pas impatiente, mais elle s’impatientait de le voir arriver, s’il n’arrivait jamais. Elle lui ferait payer très cher. Son année sera long. Le pauvre Serdaigle. Lizbeth sourit en voyant la tête qu’elle attendait. Finalement, il était là. En chair et en os. Il était bien séduisant à ses yeux, malgré le fait qu’elle soit plus vieille que lui. Ce n’était que des détails insignifiants lorsqu’on atteignait un certain âge. « Bonjour. » dit-elle en faisant un pas en sa direction. « Alors, tu n’es pas trop étonnée par mon invitation ? » sourire charmeur qu’on ne connaissait à Lizbeth. Elle fixait son regard. Elle analysait un peu. Il fallait bien analyser pour connaître la marchandise, après tout.