Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Ta fantaisie, elle est immense, active, ardente - Muse & Allister

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AuteurMessage
Allister Gerwald
Allister Gerwald



▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 28 ans
▌Ancienne maison : Serpentard, les meilleurs, évidemment !
▌Sang : Pur
▌Emploi : Professeur d'étude des moldus, idiot et père.
▌Crédit(s) : Hollow Bastion

AND MORE...
▌Relations:

Ta fantaisie, elle est immense, active, ardente - Muse & Allister Vide
MessageSujet: Ta fantaisie, elle est immense, active, ardente - Muse & Allister   Ta fantaisie, elle est immense, active, ardente - Muse & Allister EmptyMar 1 Nov - 19:35

Être dérisoire. Pensées obsolètes, décalées, dépassées. Je marche droit vers l'inconnu, selon le rythme de mes pas, vers un pays qui m'est totalement inconnu. Le terrain peut être miné, piégé – je ne le saurais qu'au dernier moment, lorsque je foulerai la terre d'un pas qui se voudrait conquérant. Mais le sentiment, ce sentiment d'insécurité fait déjà son arrivée ; comme une mise en garde qu'on m'aurait soufflé. J'hésite à l'écouter, à faire attention à tout ce que cette remarque pourrait m'apporter. Je ne ressens, au contraire, qu'un danger encore plus imminent – la lente descente aux enfers de mon être. Après tout, je préfère vivre au jour le jour, profiter de l'instant présent. Je ne veux pas dépendre d'un sentiment tout à fait hypothétique ; dépendre de choses qui pourraient ne pas arriver. Vous suivez ? Le tâtonnement est mon ami, cela dit. Je m'y accroche comme le ferait un non-voyant. Je frôle, touche, esquive. Réflexe naturel d'un ancien voyou, Serpentard à ces heures. L'esquive est un art de vivre. Une manière honorable de se détacher des choses, de dire que, non, je n'y étais pas. Qu'on ne me parle pas de fuite, je ne fuis pas devant le danger. Je préfère dire que je m'en préserve.

Le danger, dans cette histoire, a un rapport avec la génétique. Une génétique dévastatrice, obstinée qui – avec de grandes chances – va me poursuivre jusqu'à ma mort. Le changement est imminent ; je l'imagine même violent. Il faut dire que je ne m'y étais pas préparé, je n'y avais jamais pensé : je suis mal barré. J'imagine déjà toutes les habitudes que je vais devoir bousculer ; à commencer par mon rôle de professeur. Avec le temps, j'avais fini par m'y faire – même si, au départ, le choix n'était qu'un coup de sang. Mieux même, je pouvais mener une vie relativement calme ; les seuls soucis à régler étant des désaccords relativement important durant mes leçons. Et alors ? Cela, ce n'était strictement rien comparé à d'autres métiers, comme celui d'auror pour ne citer que lui. Métier choisi par Allen, d'ailleurs. Elle était belle, la famille. La future famille – cet ensemble de mots résonne de manière abjecte au plus profond de mon être. Ensemble qui avait pour signification – et obligation – de me faire prendre des responsabilités ; que j'en ai envie ou non. De toutes manières, je n'avais pas le choix, apparemment. Je n'avais pas eu un mot à dire. La sentence était tombée telle quelle, lourde de sens sans aucun moyen de revenir en arrière. Enfin, si, il en existait un ; mais celui-ci avait été mis de côté avant même d'entrer dans le vif du sujet. Ce retour possible-la n'était pas envisageable. Rejeté avant même d'avoir été invoqué – retour immédiat en prison, sans passer par la case départ. Voilà.

Je reste alors seul, ainsi, en pleine réflexion. J'ai comme besoin de voir les choses sous un nouvel angle ; afin de pouvoir accepter les faits. J'erre dans les couloirs de l'école, seul. Seul avec mes idées, mes réflexions et, surtout, toutes ces questions. Regard rétrospectif sur ma vie, sur son ensemble – douloureuse constatation. J'ai l'impression d'avoir échoué, de bout en bout. De m'être laissé ballotter par les vagues. D'avoir seulement suivi la masse, moi, qui me vantait d'être ambition. Je viens de m'échouer à l'instant présent sur la plage de la réalité. Réalité bien trop cruelle à mes yeux – pourquoi donc ne suis-je pas resté aveugle, loin de tout ça, loin de cette vie que je ne veux pas. J'ai envie de crier. De crier mon désarroi, de hurler à la gageure. Mais, étrangement, je surprends mon reflet dans un miroir – sourire aux lèvres, mains dans les poches. J'arque un sourcil face « au moi du miroir ». Lui souri, aussi. La confiance gonfle peu à peu dans mes veines ; je regrette déjà ce moment de latence où je me suis laissé aller. Après tout, j'avais toujours été le meilleur – je pouvais bien faire face à cette nouvelle et future situation de père de famille. Ah, la belle blague, dans le fond. J'éprouve toujours quelques difficultés à m'imaginer avec un monstre miniature entre les mains. Le sourire que me renvoie mon reflet dope ma confiance – j'y réponds une énième fois. Hymne à moi même, en quelque sorte. Je me surprends même à siffloter ; on pourrait croire que je suis heureux. Le fait est que je suis perdu. Et le seul remède que j'ai trouvé pour rattraper mon chemin est une confiance démesurée et un-je-m'en-foutisme à toute épreuve. Je crois que j'ai du être chiant, gamin.

Être naissant. Pensées nouvelles, renouvelées, inégalées. L'inconnu se profile toujours à l'horizon ; je m'y dirige à grandes enjambées. Confiant mais soucieux. Dépassé mais serein ; aussi. Perdu – encore une fois – mais en même temps sûr de moi, je ne me comprends pas. Je ne comprends pas ces nouvelles pensées, limpides, qui m'apparaissent tellement obscures. Tout trouve son contraire, son contraste. Chaque nuance a son importance. Chaque mot, chaque pensée peuvent être étirés, décortiqués, étudiés : le nez en l'air, les mains dans les poches. Le long des couloirs, je vagabonde – laissant mon esprit faire de même. Mon état frise l'apathie ; tout ce qui m'entoure n'a aucune importance. Seule compte la réflexion. Ma réflexion et tous les questionnements sous-jacent qui vont avec. La question en haut d'affiche étant : « Et toi, que vais-je devenir ? ». Car en toute logique un narcissique ne pense qu'à lui et à son petit confort. Forcément. Et c'était dans cette optique que mes pensées allaient, au gré de mes pas.

 « Toi ! » J'élève la voix, sans trop savoir pourquoi au passage d'une tête brune. Oui, toi, mademoiselle, c'est bien à toi que je m'adresse. Retourne-toi donc que je puisse admirer ton magnifique sourire et, certainement, ces yeux ébahis de surprise.  «  Petite question, sans aucun piège. Rassure-toi. Peux-tu me dire pour quelles raisons les moldus ont inventé l'électricité ? » B.A – BA du cours de l'étude des moldus, c'était certain. J'avais juste envie de voir si l'enseignement était passé.
La raison de cette question, de ce coup de sang soudain ? Tout à fait inconnu, à classer dans les « mystères mystérieux de Sir Gerwald » à élucider. Pour sûr. Je regarde alors l'élève, attendant une réponse quelconque – me contentant de me balancer d'avant en arrière, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres. J'attends de voir si la prodige de cette école vaut bien son titre, si elle est bien ce que tout le monde prétend qu'elle est. Peut être est-ce la muse que j'attendais, la solution à toutes ces interrogations. Qui sait. J'ai besoin qu'on me surprenne un peu, qu'on m'emmène vers d'autres chemins que je n'aurais pas envisagé. Un nouvel inconnu s'ouvre devant moi, je le souhaite. Et c'est avec un plaisir certain que je m'y sens glisser. Lentement.

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