Tout possède un début, et une fin, c'est ce dont il faut se souvenir, surement. L'histoire de Daniel a bel et bien un début, comme toutes les histoires, pour la fin, il faut avouer qu'il n'en sait rien. Tout est calculé, connu, écrit à l'avance. Ses parents auraient un enfant, un grand. Quelqu'un de beau, de gentil, qui est à la limite du parfait. La plus grande erreur de leur vie.

Parfois, ils se disent que le onze mars n'aurait jamais du exister. Un sang pur sans grand intérêt. Il n'avait rien, ne parlait pas la langue des serpents, ceux qu'ils aimaient tant. Ne semble pas vouloir torturer les gens, ceux qu'ils voulaient tuer. Une erreur de la nature, une tare, un n'importe quoi. Un enfant de rien, banal on dira. Une vie pour rien, un chien.

Il était tout petit, n'a jamais bien grandit, surement. Une âme d'enfant coincée dans un corps de grand. Il avait peur de tout, se croyait vivre dans la maison des horreurs, le diable bloqué au milieu de son cœur. Parfois même, ils murmuraient qu'il n'était surement pas sorcier. Un gamin bourré de regrets sans même avoir déjà réellement existé.

Ses pouvoirs n'arrivaient pas, sa mère pleurait, il croit. Ne le sait pas, elle n'était pas affectueuse cette femme là. Il ne se souvient plus de son âge, voudrait avoir le don de pouvoir oublier plutôt que celui de savoir la vérité. La chose dont il faut se souvenir, c'est qu'aujourd'hui, il ne faut pas lui en parler. Non, même pas oser le murmurer.

Il pensait souvent que les fantômes du château lui avait voler toute la magie qu'il possédait en lui, que c'est pour cela alors qu'il devait recevoir sa lettre pour Poudlard dans l'année que ses pouvoirs ne s'étaient toujours pas manifestés. Il aurait vendu son âme à ses parents mauvais pour prouver qu'il était bien le fils de cette famille plus dure que jamais.

Alors un matin de mai, c'est ce qu'il a fait. Il est allé vers sa mère, et lui a lancé un sourire, quelque chose qu'il n'avait jamais fait. Une expression que son visage détestait. Un sourire mauvais. Et puis il a tendu sa main vers elle, lui montrant ce qu'elle contenait. Elle était belle sa mésange bleue. Celle qu'il venait de tuer. Elle était brisée, la jolie, comme le début de sa vie.

Sa mère a rit, tellement fort qu'il vous aurait juré que les murs tremblaient. Il avait peur, ô juste un peu, pas beaucoup, mais il avait peur ... Et lorsqu'il a laissé tomber l'oiseau sur le sol, il s'est consumé comme s'il n'avait jamais existé. Comme si son crime n'avait pas eu lieu.
Et cette action qui se déroulait devant son nez ? C'était sa vie qui brûlait. Le rire de sa mère l'a hanté des jours entiers, jusqu'à l'instant où sa lettre est arrivée.

Et puis, tout a changé, sans qu'il ne le voit arriver. Comme ça, parce qu'il le voulait tellement fort. Il voulait prouver à ses parents qu'il pouvait devenir quelqu'un. Reconnu et grand. Putain, tellement important.

Il avait quel âge déjà, lorsque ça lui est arrivé ? Il ne sait plus, il ne sait pas … Se demande souvent si cela s’est réellement passé. C’était comme un rêve éveillé. Quelque chose que l’on ne peut expliquer. Mais à la vérité, cela a du bel et bien se passer, vu que le ministère c’est de suite déplacé pour savoir et comprendre ce qu’il venait de se produire.

Ses parents ont expliqué que ses yeux s’étaient embués avant sa première vision. Que c’était comme s’il s’était figé. Comme si plus rien d’autre n’existait. Ils ont juste subit sans comprendre ce qu’il se passait dans l’esprit de leur petit. Un prince voyant, bon sang, c’était déjà quelque chose de grand.

Daniel, lui ? Daniel ne voyait que ce que ses yeux voulait bien lui montrer. Pas quelque chose de vraiment extraordinaire, mais quelque une chose qui lui prouver que même s’il se savait sorcier, il serait un sorcier aimé, reconnu, et même envié. Déjà petit il se voulait plus important. Unique et savant.

Et c’est alors qu’il a vu, ce que personne n’avait vu avant. Ou tout moins, c’était ce qu’il se disait. La première chose qu’il a vu en premier ? Ce qui est apparu dans son esprit en numéro ? C’était l’impression que la nuit s’imprégner d’un monde qu’il n’avait jamais vu, jamais regardé.

C’était beau, ce noir là, celui qui annonce la pluie et la tempête. Il le regardait comme la plus belle chose jamais imaginé. Et puis, la sensation, la toute première, celle qu’il pourrait encore décrire au jour d’aujourd’hui.

Celle de sa peau recevant la première goutte d’eau. Ses yeux hallucinés, devant la pluie qui ne cessait de tomber. Quelque chose de magnifique, de parfait. C’était sa vision à lui, la première et surement pas la dernière. C’était son talent, ce qui allait faire de lui quelqu’un de grand.

Quelqu’un de plus important que son père. Celui qui arrive à prévoir l’or qui tombe du ciel. Ce n’était qu’un enfant, mais il savait déjà que son destin allait changer ce jour là.

Mon destin ? Mon chemin ? Ma vie. N’importe quoi. Un con aux pays des enfoirés. Ma vision ? Mes visions ? Un orage provoqué en été, dans un pays que je n’ai jamais visité. Une idiotie pareille ne devrait pas être inventé. Être voyant, et puis quoi d’autre … ?

En réalité ? Je ne vois pas ce qu’il y a d’autre, plutôt que des questions rhétoriques à chier. Et des farandoles de vulgarité. Une connerie, complètement inutile. Insensé. Et puis, à quoi sert de voir la sourire d’un enfant qu’on ne connait pas ? Une femme accouché alors qu’on ne sait pas avec qui elle est mariée ?

C’était la plus belle sensation de sa vie, ce sont les plus belles sensations de toute son existence, et pourtant, cela ne se résume qu’a du vent. Un vrai don pour ce sorcier, par pitié. Son histoire ne se résume pas à ce point là, mais elle en fait le tour, il croit. Un jour, il verra la fin du monde avant que le monde lui-même ne se rende compte de sa chute.
Le monde ? Seul le diable peut prédire sa fin, et Daniel pourrait jurer qu’il est-ce dernier réincarné.

C'était après les vacances de Noël, et son ventre lui faisait encore mal à l'idée de penser qu'il pouvait voir des choses que personnes ne pouvait percevoir. Il avait mal au ventre, comme un enfant qui ne comprend pas et qui rend fier ses parents en ne rien faisant.

Il vivait, tout du moins il le croyait. Survivre au milieu du famille qu'il n'aime pas, ce n'est pas une vie, n'est ce pas ?

Oui, le voilà, mon petit dernier (enfin je crois ...^^)
T'en fais pas le chemin vers ta boite, je le connais par cœur xD
Bon, bon, je m'en vais chercher le nouveau code dans ce cas.

Merci