Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 " Soyez insatiables. Soyez fous. "

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AuteurMessage
Laure-Anne Le Fauche
Laure-Anne Le Fauche



▌Citation : "Penser contre son temps c'est de l'héroïsme. Mais le dire, c'est de la folie." - [Eugène Ionesco]

"Il n'y a en art, ni passé, ni futur. L'art qui n'est pas dans le présent ne sera jamais." - [Pablo Picasso]

▌Clan : Avec moi-même, ça en fait moins à trahir.
▌Âge : 18 ans
▌Année : 7éme
▌Maison : S.E.C.T.E venant de Beauxbâtons. Actuellement hébergée dans la maison Gryffondor.
▌Sang : Mélé
▌Humeur : Rêveuse
▌Crédit(s) : (c) Row.

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▌Relations:

" Soyez insatiables. Soyez fous. " Vide
MessageSujet: " Soyez insatiables. Soyez fous. "   " Soyez insatiables. Soyez fous. " EmptySam 5 Nov - 17:30

« Soyez insatiables. Soyez fous. »
Premier post réservé à Synthia Grey.



Troubles.
Que signifiait ce mot qui, au fond, ne signifiait rien ? Qu’est ce qu’un trouble ? D’un point de vue médical, c’est une gêne causée par un manque de quelque chose. Un trouble du comportement. Un trouble de la croissance. Un trouble de la personnalité. Est-ce que les troubles de la normalité existent ? Est-il possible de dire à quelqu’un qu’on est malade, malade de folie, malade de créativité, malade de vouloir être différent des autres ? Est-ce que l’on peut dire à quelqu’un qu’on est allergique à ce qui est normal. A ce qui rentre dans des catégories. A ce qui rentre dans une société ? Est-il possible, concevable, recevable de vivre tous les jours, de tous les mois, de toutes l’année, de toute la vie en marge de la société ? Laure-Anne soupira. Pourquoi autant haïr ce qui lui paraissait normal ? Pourquoi ne pas vouloir rentrer dans le moule, être comme tout le monde, ne pas se faire remarquer, rester discrète, être douée et se taire ? Elle se regarda dans le miroir et se mit à sourire. Parce que ce n’était pas elle. Et parce que ça ne serait jamais elle. Parce qu’elle était différente et parce qu’elle voulait être différente. Parce que ce qui la faisait vibrer n’était en rien comparable à ce qui faisait vibrer un être humain et parce qu’elle aimait se perdre dans ses bizarreries. Parce que, sinon, les choses sont trop faciles et que ça n’a plus rien de drôle et parce que la vie, c’est faire ses choix. Elle avait fait ses choix. Elle avait décidé et elle était heureuse. Elle avait décidé d’être quelqu’un qui attire le regard. Elle avait décidé d’être quelqu’un qui n’attache pas la moindre importance à des gens. Amis jetables. Comme dans les avions. Partir du principe que tout est jetable. Trouble de la perception. La demoiselle pourrait avoir plus d’un trouble. Mais elle aimait ça. Les troubles. Elle trouvait ce mot très joli, d’ailleurs. Trouble. Trouble. Trouble. Doux. Elle explosa de rire en regardant son reflet dans le miroir, se grimaçant à elle-même sans faire vraiment attention aux autres filles qui la regardait étrangement. Elles devaient sûrement la prendre pour une folle. Parfois, sur son passage, elle entendait des murmures, des hypothèses hilarantes. Elle n’avait pas perdu son année en venant à Poudlard. C’était drôle. Il manquait quelque chose à sa coiffure, selon elle. Quelque chose de personnel, une touche de..

    « Ma baguette ! »


Laure-Anne avait dit cela le plus joyeusement et naturellement du monde en sautillant sur place. Sa baguette. Oui. Une fille se retourna brusquement, prise par surprise par les paroles de la Française. Elle devait s’en doute se demander pourquoi celle-ci parlait de sa baguette alors qu’elle était en train de se coiffer et pourquoi elle avait l’air si joyeuse à l’idée de posséder une baguette. La réponse ne se fit pas attendre. Laure-Anne sortit sa baguette de sa botte et la plaça bien en évidence dans sa coiffure. Sourire. Elle aimait l’image que lui renvoyait la vitre. Cette image d’une fille avec un grain dans le cerveau. Un tout petit grain. Prête. Elle était enfin prête, après trois heures et demi de préparation dans la salle de bain, tout ça rien que pour sa coiffure et son maquillage. Elle était habillée simplement, ce jour là. Juste une robe noire et courte en vinyle, passée par-dessus un haut résille à manches longues rose et des bass résilles roses également, eux-mêmes passés par-dessus un collant jaune. Elle avait même, ce jour là, laissé tomber ses bottes à talons compensés, préférant ses bottes en vinyle, avec un talon aiguille à l’arrière d’environ 17 à 18 centimètres et talons compensés à l’avant d’environ 10 à 11 centimètres. Elle faisait plus « femme » que d’habitude, en réalité. Ce qui ne l’empêchait pas de ressembler à une sorte de poupée. Elle n’aurait qu’à passer une robe de sorcier par-dessus tout son bazar et ça passerait parfaitement bien. Elle sortit de la salle commune des Gryffondor en souriant, la tête haute, marchant au rythme d’une chanson qu’elle était la seule à entendre. Elle chantonnait. Discrètement, elle jeta un coup d’œil à son emploi du temps. Elle n’avait pas cours de la matinée. C’était parfait ! Elle pourrait vagabonder dans le château, trouver des passages secrets, approfondir son anglais.. Ou juste aller dehors. Oui, dehors, c’était bien, non ? Plutôt que de rester enfermée, à attendre que le temps passe. Dehors.. Dehors.. Elle commença à descendre un escalier, qui se mit à bouger et pesta contre ce dernier. Ah, Poudlard ! Elle ne savait pas encore très bien si elle aimait ou si elle détestait cet endroit, à vrai dire. C’était plein de surprises. Bonnes comme mauvaises, d’ailleurs.. Ca bougeait souvent, c’était agréable. Déroutant. Dérangeant. Elle ne savait pas très bien. Elle laissa ses doigts tapoter doucement sur la rambarde de l’escalier, attendant patiemment qu’il décide de se stabiliser, et n’hésita pas à descendre. Peu importe l’étage. Elle devait simplement descendre, pour se rendre dans le parc. Elle ne se perdit pas, pour une fois et se dirigea joyeusement dans un des parcs de l’école, semblant faire abstraction du froid de cette fin de mois de Février. Après tout, le froid n’est qu’une illusion, une façon de se convaincre que le corps réagit à des éléments extérieurs. Elle regardait droit devant elle, espérant trouver quelque chose d’intéressant à faire. Puis, elle se stoppa près d’un arbre qui n’avait plus aucune feuille, le regardant de haut en bas. Les arbres ont-ils une réflexion ? Laure-Anne hocha les épaules. Qu’importe. Elle se décida à l’escalader, tant bien que mal, s’écorchant les mains sur l’écorce, craquant son collant, mais s’en fichant royalement. Elle arriva à la première branche, s’y installa et se laissa tomber en cochon pendu, se stabilisant au dessus du sol en se tenant à la branche par les genoux.

    « Trop tôt, j'en ai peur ! Mon âme pressent qu'une amère catastrophe, encore suspendue à mon étoile, aura pour date funeste cette nuit de fête, et terminera la méprisable existence contenue dans mon sein par le coup sinistre d'une mort prématurée. Mais que celui qui est le nautonier de ma destinée dirige ma voile !... En avant, joyeux amis ! »


Elle avait récité cette réplique de Roméo d’une voix claire, profonde et portante, fermant les yeux pour croire pleinement à ce qu’elle disait, savourant l’impact de ces quelques paroles sur l’intérieur d’elle-même. Seule. Elle ne jouait que pour elle-même et n’avait besoin que cela.. Ce sentiment de plénitude. Un texte pénétrant, envoûtant, qu’elle écoutait sortir de sa bouche avec un délice exquis. Un désir presque malsain. C’était cela, pour elle, que de vivre. Etre, paraître et devenir..
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Synthia Grey
Synthia Grey
    synthia; disturbed
    malicious admin;



▌Citation :
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant»
Nietzsche

▌Clan : Le pouvoir mène au succès.
▌Âge : 19 ans. (7 août)
▌Année : 9ème année
▌Maison : Slytherin
▌Sang : Mélé
▌Humeur : Solitaire
▌Poste au Quidditch : Poursuiveuse.

▌Crédit(s) : (c) fae

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MessageSujet: Re: " Soyez insatiables. Soyez fous. "   " Soyez insatiables. Soyez fous. " EmptyLun 7 Nov - 11:47

Grande sœur. Voilà que par la force des choses j’étais devenue grande sœur. Alors que j’ai l’impression que c’était hier quand j’apprenais la grossesse de ma mère, avant-hier encore quand je commençais tout juste à renouer avec cette mère disparue, et maintenant que je suis prête à offrir ma confiance sans méfiance, il faut que tout vienne à être chambouler par ce que l’on appelle un heureux évènement. La petite allait me piquer ma mère, j’en étais certaine. Moi qui n’ais pas eu de mère il faut que ce soit quand je la récupère que je me la fasse voler par une petite chose innocente. Par principe, depuis l’annonce de l’arrivée de cette petite, je déteste les enfants. Mais comment voulez-vous en vouloir à un bébé alors qu’il n’a rien fait ? La petite sœur en tant qu’idée je dois dire cela me refroidissait, me déplaisait. Maintenant qu’elle est là, qu’elle est de chair et qu’elle a fait sourire ma mère je veux bien revoir mon jugement. Même si je continue à détester les enfants. Je déteste aussi le regard qu’elle pose sur moi. Je déteste ses petits doigts potelés. Et je déteste ses cheveux bruns.

« Anastasia je te déteste », maugréais-je à plus haute voix que je n’avais voulu l’imaginer. A vrai dire le bruit qui sorti d’entre mes lèvres me surpris, je n’avais absolument pas prévu de m’exprimer ainsi au plafond. Je soupirais alors et fermais les yeux, inspirant quelques instants. Lorsque que je voyais à nouveau la lumière du jour je me redressais du lit, enfilais mes chaussures et attrapais l’écharpe aux couleurs vert et argent. J’avais besoin de prendre l’air. Trop de choses se passait autour de moi. D’habitude elles arrivaient toutes sans prévenir les unes après les autres, voilà maintenant qu’elles décidaient d’arriver en même temps mais qu’elles daignaient me prévenir avant leur explosion imminente. Je ne saurais dire ce qui était le pire, l‘un comme l‘autre me laissait nombre d‘occasion d‘accuser le coup et surtout de me plaindre sans cesse. Je traversais la salle commune, tout en jetant quelques regards aux alentours. Si peu qu’au passage je puisse embarquer avec moi Adrian, même si je n’étais pas totalement sûre de vouloir de sa présence autour de moi. J’avais peut-être finalement besoin d’être juste seule, pensais-alors lorsque les paumes de mes mains poussèrent la porte. J’enfilais mon écharpe autour du cou sans faire attention à ceux et celles pouvant m’entourer. L’endroit n’était pas très fréquenté en cette matinée, ça paraissait sec dans les canapés ou bien alors c’était en cours. Il n’empêche qu’il fallut que je donne un coup de coude une fille débarquant sans prévenir. C’est naturellement que je lui reprochais de faire plus attention et continuais ma route. Les excuses ne faisaient pas partie de mon quotidien, et puis cela prenait trop temps. C’était beaucoup plus rapide pour moi de prendre mes grands airs sur mes petits centimètres et de partir un air hautain dans la voix. A quoi bon chercher à plaire à tout le monde. J’étais comme ça pour les autres, cela m’avait bien pris toute ma scolarité, je n’allais pas changer à pratiquement un an de mon départ.
Une fois dans le hall je me risquais à lancer une œillade vers le panneau d’affichage. Je restais là de bonnes minutes, plantées, espérant y trouver quelque chose. Un indice de la directrice ? Un mode d’emploi sur quoi faire ? Un autre message inattendu de France ? Une heure de colle à mon intention de la part du professeur Harris ? Cela lui ressemblerait bien, ne serait ce que pour espérer me mettre mal à l’aise encore un petit peu plus. Comme si sa parenté avec Damian ne suffisait pas à me rendre différente. Comme si aller en cours de potions en plus d’être un véritable désastre en la matière n’était pas un supplice parce qu’il fallait forcément que l’exilé de France me revienne à l’esprit. Un idiot d’exilé qui fait des messes basses avec ma mère, qui est présent à son accouchement et qui lui aussi est détestable au plus haut point !

C’est en sentant mes poings se serrer que je fis volte-face, les dents à la limite de grincer et posais pieds dehors. Je ramenais mon écharpe vers mon visage bien décidée à ne pas retomber malade comme cela avait était le cas durant les vacances de Noël. Cela m’avait rendu doublement grincheuse. Sans conviction aucune, je décidais d’aller rendre visite aux horribles gnomes du professeur Stoner. Encore une idée tordue que la directrice avait fini par accepter. Des gnomes à Poudlard. Au moins ils constituaient un divertissement comme un autre. Surtout quand celui qui s’était érigé une tour au milieu du parc commençait à se réveiller. Là, ça devenait vraiment distrayant. Le reste du temps cela ressemblait trop à de l’observation de cours, et plus je me trouvais loin de Stoner mieux je me portais. Je ne l’aimais tout simplement et pour aucune raison obscure ou qu‘il me fallait à tous prix garder secrète pour une fois. Son ascendance Poufsouffle peut-être ? Qu’est-ce que je raconte moi. J’en sais rien je ne l’apprécie pas un point c’est tout. C’était décidé dès le premier jour, sans lui laisser le droit de rectifier le tir. Et je ne m’en portais pas plus mal.
M’apprêtant à poser mes yeux clairs sur la réserve au loin, ils s’arrêtèrent sur une silhouette qui faisait tâche dans le décor de l’école. Décidément Poudlard n’avait fini de m’en voir tous les jours. L’ancienne préfète qui sommeillait en moi se réveilla en voyant l’élève aux cheveux colorés ne portant pas l’uniforme en pleine semaine de cours. A la fois, elle avait des circonstances atténuantes puisque c’était la SECTE de Mercredi. La directrice avait de ces idées parfois. Associer la March avec cette fille, c’était comme me demander de prendre pour binôme Steadworthy. Improbable. J’étais bien tombée avec Astrid au moins. Nos échanges le jour se limitaient à des papier laissaient à l’intention de l’autre et c’était la nuit que nous nous découvrions. Pas de contraintes le jour c’était parfait. Et pas de tenue atypique à vous en faire exploser sa rétine. J’exagérais un peu mais le principe était là. Autant dire que la SECTE de March s’était rapidement faite remarquer. Ce qui en soit ne m’avait fait ni chaud ni froid. Ashley et ses cheveux roses ne m’avaient jamais dérangé, quand à Charly cela n’avait jamais été un frein non plus. C’est renforcée par ces expériences positives avec ces deux pseudos marginales que j’avançais vers la secte de March… qui venait de monter à un arbre… qui se pendait par les jambes. Magnifique.
J’étais blasée.

Le fait qui me marqua le plus tandis que je captais ses paroles c’était son visage. Elle paraissait heureuse. Une observation qui me décrocha un sourire en coin. Cependant si elle voulait mon avis, elle ferait bien mieux de faire attention à la branche à laquelle elle était suspendu plutôt qu’à l’étoile de sa pièce de théâtre. Shakespeare. Excellent parolier. Dramaturge détestable dans la mesure où j’aurais très bien pu l’inspirer, sans vouloir m’en vanter, bien au contraire.

« … En avant joyeux amis ! », acheva-t-elle lorsque je me postais face à elle. C’est tout naturellement que je ne pu m’empêcher de lancer un : « A part les écureuils ou les oiseaux, tu ne vas convaincre grand monde. » La voix n’était pas désagréable, du moins je ne pense pas. Elle était monotone et directe, d’accord peut-être un peu grinçante. Qu’importe puisque j’ajoutais la seconde suivante : « Par contre, tu vas convaincre la directrice si tu restes trop longtemps habillée comme ça durant la semaine. Ici on porte l’uniforme la semaine. », encore une fois c’était sortie naturellement, vieux tic de préfète dirons nous, pour ne pas avouer que c’était là une habitude de fille voulant toujours avoir son mot à dire pour paraître peste. Même si, comme pour la première fois, l’intention n’était pas mauvaise. Si ce n’était pas l’intention alors peut-être que c’était moi qui l’était intrinsèquement. Allez savoir. En attendant voyons ce qu’à dans le ventre la secte de March.
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