Cracbadaboum; Une malédiction, des sorciers. Oserez-vous ?
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 Coincés dehors?!

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Illusions
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    A hopeless world
    Like a rainbow without colors



▌Crédit(s) : Fae

Coincés dehors?! Vide
MessageSujet: Coincés dehors?!   Coincés dehors?! EmptyJeu 2 Avr - 7:09


    001 - Coincés dehors?!
    Lieu
      Devant le tableau, vide, de la Grosse Dame, permettant l'accès à la Salle Commune des Gryffondors.

    Personnages
      Marc-Antoine Manchesters, dejà présent devant le tableau ne sachant que faire.
      Ange P. Lawrence , arrivant devant le tableau.
      Chris Gosling, sortant de la salle commune.
      Le tableau de la Grosse Dame, sans la Grosse Dame.

    Premier intervenant
      Marc-Antoine Manchesters.


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Coincés dehors?! Vide
MessageSujet: Re: Coincés dehors?!   Coincés dehors?! EmptyJeu 2 Avr - 16:09

    Vers 10 heures ce matin…

    « Vite j’t’ai dit ! »

    Pressant le pas, les bras pleines de confiseries, un jeune rouquin se précipitait devant un camarade dans les escaliers…

    « Mais qu’est ce que tu fiches ?! Bouge tes fesses ! »

    Lançant un coup d’œil par dessus son épaule, le rouquin fixa le bas des escaliers bougeant et sautant à nouveau une marche manqua de se mettre de la crème dans les cheveux.

    « Imbécile ! »

    Son camarade de Serdaigle bifurqua sur la gauche avec sa partie de confiseries lorsqu’il se rendit compte qu’ils venaient de passer le couloir des Murmures, laissant le Gryffondor à lui même. Ce dernier, accéléra à nouveau et sans vérifier, se retourna en prononçant le mot de passe pour entrer dans la Salle Commune, alors qu’il sentait une de ses confiseries glisser de ses bras. « Jingle Bells » cria-t-il, et s’attendant à ce que le portrait bifurque, il se précipita contre le mur.

    BANG !

    Des chocolats de partout, de la crème, de la pâte et surtout, des cheveux tous pleins de chantilly, un air complètement assommé. WHAAT ?! C’était quoi ce bordel ?! Fronçant les sourcils en contemplant les épaves de ses gâteries, Marc Antoine soupira en voyant que le portrait était vide. Elle était partie où celle là ?!

    « Eh, la grosse dame ! T’es où que je te fasse ta peau ? » s’époumona-t-il en croisant les bras, boudeur. Il avait grandi depuis l’épisode du bal où il avait fait face à la gueule d’un loup-garou. Il avait grandi, mais avait empiré. Ouste la timidité, ouste la gaminerie. Non, il était devenu un vrai chenapan. En fait, il n’avait accumulé que des défauts depuis ce soir là. La Gourmandise était venue d’abord, et il avait développé une dépendance aux sucreries en moins de 48 heures. Il était devenu vulgaire, jurant à tout va. Certains diraient que c’était les 14 ans qui arrivaient et l’explosion hormonale, mais en fait, c’était pas du tout ça. Il donna un coup de poing dans un gâteau qui s’écrabouilla lamentablement sur les dalles et se recula pour s’adosser au mur. Au point où il en était, autant attendre que la Grosse Dame revienne…


    Maintenant.

    « J’vais l’étriper, je te le jure… Quand elle va revenir, j’vais l’étriper cette grosse porcasse. »

    Lançant un coup d’œil meurtrier au tableau encore et toujours vide, son estomac laissa échapper un geignement d’appétit, à force de rester par terre avec des sucreries partout sur lui… Il avait laissé son estomac crier, et maintenant il avait vraiment envie de rentrer dans la Salle Commune pour récupérer ses affaires, parce que, c’est pas tout, mais ça commençait à bien faire franchement là ! Il y avait des gens qui étaient sortis, et ils avaient tous aperçu le bordel qu’il avait causé, et ne s’en étaient pas inquiétés… Sauf que, voilà, apparemment, ils ne pouvaient pas rentrer non plus.

    Con comme il était, Marc Antoine n’avait prévenu personne et laissait les gens sortir pour les voir bloqués à leur tour, comme lui. Et qu’est ce qu’il s’en délectait ! Avec sa tête absolument trop mignonne, personne ne le gronda. Et encore, était-il heureux. Sauf que, ils avaient toutes leurs affaires dans la Salle Commune. Vêtements, devoirs, plumes, encre, tout, tout, tout… Hah. Tant pis pour eux !

    « Au moins, j’aurai une excuse pour le devoir de Soins aux Créat’ ! » fit-il tout sourire. Parlons d’une évidence. Désolé, mais ce n’était pas trop mature tout ça. Il avait fait des progrès en magie, le petit sang de bourbe, mais il n’en avait pas fait du côté du langage. Langage qui se rapprochait maintenant de celui des pâquerettes. Alors que certains étaient devenus plus violents, plus bizarres, lui, il était devenu vulgaire et avait grandi. Chacun ses effets, hein. Et encore, il avait commencé à vraiment faire le chenapan… A chopper des trucs çà et là, à faire des très mauvaises blagues, et avec la Directrice qui avait pété son câble avec le nouveau règlement, il pouvait à peu près faire ce qu’il voulait. Hahah. Un sourire vicieux se dessina sur ses lèvres alors qu’il tourna la tête vers les escaliers d’où il entendit des bruits de pas. Encore quelqu’un qui allait se heurter au tableau vide et qu’il allait voir s’énerver, devenir tout rouge, voir la veine du front enfler dangereusement ?! Cool ! Et en plus, il était aux premières loges…

    Zut. C’était une fille. Ange. Il perdit son sourire immédiatement et tourna la tête, boudeur de ne pas avoir à faire à un garçon qui allait s’énerver sur le tableau…


(Ca donne ça en écoutant le thème de Benny Hill.. J'espère que ça vous va les filles, c'est pas trop long =/)
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Coincés dehors?! Vide
MessageSujet: Re: Coincés dehors?!   Coincés dehors?! EmptyVen 3 Avr - 13:42

    Encore un jour comme les autres. Un jour qui ressemblerait définitivement aux précédents, comme les suivants lui ressembleraient. Depuis quelques temps, Ange avait changé. Elle ne savait pourquoi, elle ne savait comment. Elle savait que c'était quelque chose qui était supérieur à elle qui contrôlait ses émotions, elle ne voyait pas d'autre explication. Elle se sentait si différente... Ange Peneloppe Lawrence telle que vous l'imaginiez était une jeune femme battante, souriante, rieuse, pétillante en somme. Cette femme là avait disparu, elle avait laissé place à une Ange bien différente de celle qu'elle était avant. Un regard triste et d'incompréhension avait remplacé les étincelles qui scintillaient auparavant dans ses beaux yeux verts. Rien ne semblait pareil chez elle. Elle passait de moins en moins de temps avec ceux qu'elle aimait. Elle préférait de loin être seule. Ou dans les bras d'Alban, sans un mot. Elle ne pouvait plus parler et rire comme elle le faisait auparavant. Tout celà, c'était fini. Et elle ne savait pourquoi, elle n'arrivait pas à trouver d'explication censée. Ce qu'elle savait, c'est que la motivation, elle l'avait perdue. Quelques temps avant, elle se serait battue, elle aurait construit une facade souriante et son sourire aurait été de moins en moins hypocrite. Seules les personnes de qui elle était les plus proches auraient su que ça n'allait pas. Et là, tout le monde pouvait s'en rendre compte. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. Elle avait remarqué que d'autres encore avaient changé, y compris la directrice, qui avait changé le réglement d'une manière tout à fait exquise. On se serait cru en temps de guerre. Elle avait été obligée de retenir chacune des nouvelles règles. De par son rôle de préfète, elle était obligée de les faire respecter. Un minimum. Elle ne les approuvait pas, mais que pouvait-elle faire? Oh, elle avait tout de même ignoré bien des fois des groupes de trois élèves ou des personnes qui empruntaient des escaliers. Mais, des fois, c'était inévitable. Les sanctions étaient largement plus fréquentes qu'avant. Son rôle de préfète, elle ne savait même plus si elle devait encore le tenir à coeur. Comment pouvait-elle être préfète, alors qu'elle même ne croyait plus à rien, y compris aux règles qu'elle devait faire respecter? Mais rien n'y faisait. Elle voulait être seule, seule ou muette. Préfète, elle ne l'était que si elle suspectait les autorités de Poudlard de se rendre compte qu'elle ne faisait pas appliquer les nouvelles règles à la lettre. Sinon, elle devenait aveugle sur les infractions au nouveau réglement. Les seules fois où elle se forcait à sortir, c'était pour aller en cours, prendre ses repas ou aller travailler un peu à la bibliothèque.

    Neuf heures du matin. à quelques minutes près.

    Ange avait s'était levée tôt pour aller travailler un peu à la bibliothèque, dans le calme, comme elle en avait pris l'habitude depuis quelques temps. Avec son épais livre de potion, sa matière faible, et de quoi écrire, elle était descendue de la haute tour des Gryffons pour rejoindre la bibliothèque. Là, elle s'était assie, s'était mise à travailler. Et puis, quelques heures plus tard, les gens commencèrent à arriver, et elle n'eut plus guère l'esprit à travailler. Un coup de déprime plus important encore que son quotidien depuis quelques semaines. A quoi celà servait-il de travailler? Bientôt, elle sortirait de Poudlard, et tout serait fini. Elle n'aurait peut-être pas le métier de Médicomage qu'elle espérait tant, alors à quoi bon s'esquinter comme elle le faisait? Voir Alban, se blottir dans ses bras, c'était là tout ce qu'elle souhaitait. Mais là, elle se dit qu'elle allait probablement le déranger, qu'il avait certainement mieux à faire. Des larmes firent briller ses yeux tristes et elle rassembla ses affaires sur la vaste table en bois de la bibliothèque. Elle les mis dans son sac en bandoullière, se leva, posa son sac sur son épaule et quitta silencieusement la bibliothèque. Elle marcha lentement dans les couloirs, ignorant le jeune Poufsouffle qu'elle surprit à monter les escaliers, faussement captivée par les dalles du sol mais réellement pensive.

    Elle redressa la tête quand elle arriva devant la salle commune des rouges et or. Quelque chose de bizarre se passait. Un petit attroupement stationnait devant le portrait de la grosse dame. Ange soupira en voyant la plupart des élèves de la maison excédés.

    « Qu'est-ce qui s'passe ici? » demanda-t-elle d'une voix rauque mais forte pour qu'on lui réponde. Un deuxième année lui répondit d'un geste du menton en montrait le tableau. Vide. Son regard fut aussitôt attiré par quelque chose de plus coloré à côté. Des friandises, étalées au sol, dans un état plutôt pitoyable pour certaines d'entre elles. Son regard fit plusieurs trajets "le garçon à la chantilly dans les cheveux" / friandises, friandises / "le garçon à la chantilly dans les cheveux". A noter que ce garçon était sans doute celui qui avait l'air le plus excédé de tous.
    Alors, finalement, elle demanda au petit groupe :
    « Ca fait longtemps que pu personne peut rentrer? »
    Redoutant la réponse simple et claire « oui », Ange se faisait déjà à l'idée d'aller chercher la directrice de Gryffondor, à savoir mademoiselle Dandy. Elle était sans doute la plus qualifiée pour retrouver la grosse dame. Ou alors, il faudrait pêcher plus haut dans les grades, et chercher la directrice... Peut-être pourrait-elle essayer de trouver Damian, également, si la directrice de leur noble maison se faisait introuvable...

    HJ : Non non c'est nickel t'inquiètes pas ;)

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MessageSujet: Re: Coincés dehors?!   Coincés dehors?! EmptyLun 1 Juin - 22:02

[Désolé du délai, je n’avais pas été avisée et j’ai du prendre une petite semaine pour finaliser une dissertation, mais voilà ; enfin ma réponse.]



    Une fois encore, elle avait passé la journée à se morfondre, au profond déplaisir de ses amis les plus proches qui ne désiraient qu’une chose, la voir passée à travers cette dure épreuve. Toutefois, peu étaient au courant et la plupart tentait de trouver des explications aux changements d’attitude de leur amie, spéculant et inventant les scénarios les plus abracadabrants. Elle si réservée et si joyeuse auparavant, commençait à prendre le chemin d’une pente raide, un changement fort important. Depuis l’incident, un rien fessait craquer Chris, elle pleurait souvent durant la nuit et ses yeux étaient rouges d’avoir tant pleuré. Les cauchemars venaient la hanter chaque nuit et chaque jour – le sang sur ses cuisses, le mal de ventre. Le souvenir ne semblait pas la quitter. Elle consultait depuis peu pour cela. Elle en était un peu honteuse, mais après les consultations, elle se sentait mieux. Sinon, elle allait voir Jake, un peu ironique, puisqu’il était la nature, l’origine, de son « mal ». Il était maintenant rendu un gros « plaster » sur ses blessures et elle le remerciait pour ces instants. Chris en avait besoin. Elle ne lui avait toutefois pas encore pardonné ses agissement antérieures, mais son aide était plus que nécessaire et apprécier en ces temps difficiles. Un ami, c’est tout ce qu’il lui fallait et il occupait bien le poste, d’autant plus qu’il se sentait fautif – il était au petit soin pour elle. Il avait quelques attentions à son égard qui rendait les événements plus facile à vivre.

    La présente journée ne faisait pas défauts vis-à-vis les autres, elle était pareille. Toujours le « moton » dans la gorge au réveille et qui la suivait toute la journée. Aucune chance pour la voir se lever d’un bond et le sourire aux lèvres. Toujours un peu morose, elle fessait la grâce mâtinée. Geste qu’elle se surprenait à faire. Elle avait beau ne pas se sentir très bien, l’école, cela avait toujours été très important. Et maintenant, voilà qu’elle passait certains matins à dormir ; elle n’avait plus le goût de rien. C’était la faute de la perte du bébé, elle en était certaine, du moins c’était ce qui était le plus plausible. Elle qui ne le voulait pas au début avait finalement décidé de le garder et voilà qu’elle l’avait perdu, tout bêtement, comme si elle avait perdu ses clefs ou un autre objet anodin. Elle jeta un coup d’œil à son
    Réveille-matin, qui commençait à avoir mauvaise allure, le nombre de fois qu’elle l’avait envoyé à l’autre bout de la pièce.

    Neuf heures quinze du matin.

    Encore une autre mauvaise journée à passer. Elle se prélassa quelques minutes de plus dans son lit, puis en vain à la conclusion qu’elle devait malheureusement quitter son lit douillet. Elle s’extirpa de son nid, puis pris la décision de se mettre en chasse pour dégoter un peut de nourriture, le déjeuner à cette heure étant déjà passée. Elle s’habilla sans trop porter attention aux vêtements – ils étaient à porter de main, c’était tout ce qu’il lui fallait. Des jeans bleu et un t-shirt un peu grand pour elle, laissant son épaule gauche à découvert. Elle n’ajouta aucun bijou, aucune fantaisie, tant qu’elle était habillée, la mode ne lui importait plus. Plus maintenant. Elle prit ses livres, s’encourageant sur le fait qu’elle trouverait surement plus tard l’envie d’étudier – sachant toutefois que les chances étaient maigres ; elle n’avait pas étudié depuis l’accident. Les pieds lourds et l’estomac vide, elle quitta la chambre des filles, puis la chambre commune. Elle découvrit avec stupeur une marée de monde devant le tableau de la grosse dame – c’était suspect, mais elle s’en foutait après tout. Zut. Elle avait oublié ses pilules dans son tiroir. On lui avait prescrit pour s’assurer qu’elle ne tombe pas en dépression après la mort du bébé. Elle tourna donc les talons, puis compris enfin pourquoi tant de gens étaient assemblés à un même endroit, tous avec une expression morose sur le visage. La grosse dame était disparue. La journée allait de mal en pire. Elle scuta les jeunes étudiants, sentant qu’elle aussi serait bientôt très contrariée. Elle se dirigea vers deux jeunes gens, espérant trouver réponse.

    « Savez-vous où elle est passée.? »

    HJ : Dsl c’est un peu nulle ><.
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